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Message : [typo] RE: Coupes àéviter [fut : Césuresàéviter] (Jacques Melot) - Dimanche 30 Octobre 2005 |
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Subject: | [typo] RE: Coupes àéviter [fut : Césuresàéviter] |
Date: | Sun, 30 Oct 2005 20:40:21 +0000 |
From: | Jacques Melot <jacques.melot@xxxxxxxxx> |
Le 30/10/05, à 14:40 -0500, nous recevions de P Scott Horne :
[Patrick] > >Je ne m'y connais pas assez (on m'a appris à ne pas laisserune syllabe >avant la coupure ou après),Ce qui veut dire que les mots de moins de quatre syllabes ne se coupent pas ? Bizarre.Typique du puritanisme anglo-saxon et de l'« animisme> linguistique » qui l'accompagne ! Ce n'est pas uniquement une question du puritanisme anglo-saxon. En anglais « anal » (ÉInel) ne se prononce pas comme « anal(ysis) » (aNAL). Cette coupure risque de tromper momentanément le lecteur.
D'accord, mais, cela se produit aussi en français, par exemple : xxxxxxxxxxxxxxx mon- sieur xxxxxxxxxxxxxx
Pire encore : « readjust ». Ça ne se coupe qu'après le « re- ». Le lecteur comprendrait difficilement « read-just » parce qu'il lirait « read- » comme une seule syllabe. Dommage qu'on n'écrit pas « reädjust »...
Entendu, mais nous ne parlions pas des coupes qui font difficulté de ce point de vue, mais de celui du « mot inconvenant » produit. Dans le cas de « analysis », les deux types de difficultés sont sont présents, à cela près toutefois, que le tiret après « anal- », prévient le lecteur qu'il ne s'agit pas du terme « anal ». Sauf erreur, tous les autres termes anglais commençant par « anal- » ont une prononciation différente de « anal » sur les deux premières syllabes et l'on est ramené à l'autre cas, auquel on ne s'intéresse pas particulièrement ici.
Jacques Melot
Scott Horne
- [typo] RE: Coupes àéviter [fut : Césuresàéviter], Jacques Melot <=