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Message : Re: [typo] Courriel
(Patrick Andries) - Jeudi 20 Avril 2006		 Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
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Subject:    Re: [typo] Courriel
Date:    Wed, 19 Apr 2006 20:06:04 -0400
From:    Patrick Andries <patrick@xxxxxxxxxxx>
Complément, message de l'« inventeur » du mot courriel Guédon à un mien collègue, M. Yergeau. 

Document historique versé au dossier.


-------- Message original --------
Sujet: 	Re: Entrevue Alain Rey
Date: 	Mon, 9 Nov 1998 14:06:11 -0500 (EST)
De: Guedon Jean-Claude <guedon@xxxxxxxxxxxxxxx> <mailto:guedon@xxxxxxxxxxxxxxxx> 
Pour: 	Francois Yergeau <yergeau@xxx>



Merci, François, de répondre si vite.
Je me souviens avoir lu une fois ou deux ton document sur les accents dans ces années-là; il se peut donc que j'ai rencontré le mot courriel à cette occcasion-là, l'ai ensuite oublié au niveau conscient et l'ai ressorti plus tard comme si je l'avais inventé indépendamment. Mais, encore une fois, je ne cherche pas à établir la paternité de ce mot.
Pour ce qui est de la publication, et qu'est-ce qui compte comme publication, la question est excellent, mais je ne suis pas sectaire puisque j'ai suggéré de rechercher dans les archives de listserv. Personnelleemnt, je pense que si cela existe dans une archive quelconque, numérisée ou non, ça compte.
Pour la physique ou les sciences en général, une publication qui peut se placer sous quelque signe de légitimité que ce soit pourra compter comme une publication, c'est évident. Mais avoir simplement l'idée et en parler ne suffit pas. Cela dit, je suis d,accord avec toi, François, une publication sur le web est une publication, sauf que cette publication aura peut-être des difficultés à établir sans ambiguïté son antériorité par rapport à une autre publication à peu près contemporaine.
Pour ce qui est de l'attribution aux Québécois, la Délégation générale à la langue française a apparemment utilisé cet argument car il a été mentionné par je ne sais plus dans l'article du Monde qui annonçait la sortie du mot mél. Je crains en effet que la DGLF n'ait pu supporter l'idée que la langue française puisse évoluer sous d'autres influences que celle de l'hexagone, et des organismes officiels en particulier. 
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