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Message : Re: [typo] par-derrière ou par derrière ?

(Jean-Luc BLARY) - Samedi 08 Novembre 2008
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Subject:    Re: [typo] par-derrière ou par derrière ?
Date:    Sat, 08 Nov 2008 08:53:15 +0100
From:    Jean-Luc BLARY <jeanluc.blary@xxxxxxx>

Déjà, Larousse est généralement plus cohérent que Robert. Et à défaut, l'Académie est censée faire foi.

Donc, au-xxx, par-xxx, mais en xxx. Sans faire d'exceptions.

Jean-Luc

diconoma a écrit :

Bonsoir,

>> la plupart la trouvent étrange, voire inexacte

► Conseillez-leur d’ouvrir les mêmes ouvrages que les vôtres.

 

Littré, avant 1872, écrivait ‹ par derrière › et ‹ par devant ›. –– Le Grand Robert, son héritier, a écrit en 1985 ‹ par derrière › et ‹ par-devant ›. La remarque que vous avez citée laisse imaginer une certaine acrimonie envers l’Académie. L’incohérence a pu échapper à des rédacteurs ou à des relecteurs-correcteurs différents.

Le consensus actuel exige le trait d’union.

Cordialement.

 


De : jebalu [mailto:jebalu@xxxxxxxx]
Envoyé : vendredi 7 novembre 2008 19:33
À : Liste typo
Objet : [typo] par-derrière ou par derrière ?

 

Bonjour,

L'orthographe de par(-)derrière me pose problème : l'Académie, Le Petit Robert, Le Petit Larousse ainsi que les quelques dictionnaires des difficultés de la langue que j'ai pu consultés l'écrivent avec un trait d'union. Cependant, lorsque j'applique cette graphie, la plupart la trouvent étrange, voire inexacte. Par ailleurs, Le Grand Robert préconise l'absence de trait d'union :
REM. L'Académie (8e éd.) écrit par-derrière, avec un trait d'union, contrairement à l'usage enregistré par Littré et confirmé par les écrivains (
 Attaquer, cit. 10; cheveu, cit. 24; chauve, cit. 3…).

Grevisse [§ 109 c) 4°] ne fait que constater la divergence des usages :
Il n’est pas facile d’expliquer pourquoi les locutions adverbiales ou prépositives formées avec au ou avec par ont le trait d’union, alors que celles dont le premier élément est en s’en passent : au-dessus, au-dedans, au-dehors, au-delà, au-devant ; par-dedans, par-derrière, par-dessus, par-devant, par-delà, etc. ; mais : en dedans, en dehors, en deçà, en delà, en dessous. Telle est la façon de faire de l’Ac. (1932 et 2001). Mais le Robert d’une part écrit au-dessus, au-devant, par-dessous, par-dessus, par-devant, et d’autre part prône au dedans, au dehors, au delà, par delà, par derrière. Les usagers sont eux aussi divisés.

Quelle légitimité peut-on accorder au Grand Robert ou au Littré par rapport aux autres dictionnaires ? Comment l'écririez-vous ?

Merci.