Le 27 févr. 10 à 17:57, Jacques André a écrit :
Le 27 févr. 2010 à 17:30, diconoma a écrit :
Citant des sources étrangères, je me conforme aux usages du pays et je respecte les abréviations coutumières, ainsi ‹ ed. › ou ‹ eds. › appliquées à des auteurs anglais.
En français nous disposons de ‹ Auteur, et alii ›, de ‹ Auteur, et collab. › ; et de ‹ Auteur (sous la dir. de) › qui peut éventuellement s’abréger encore en ‹ Auteur(dir.) ›.
Je crains que vous ne connaissiez pas du tout les usages auxquels vous vous conformez ou que vous ne soyez accoutumés à certaines abréviations.
Si ed. n'a rien à voir avec un éditeur français, il n'a non plus rien à voir (enfin presque) avec les auteurs.
- Dans une référence de livre, vous ne verrez pas en principe, de "ed.".
- Dans une référence à un article paru par exemple dans les actes d'un colloque, vous verrez des choses comme :
Jean Transen, « Du vol des sauterelles », <it>Actes du colloque de la Société francophone de sauterellogie</it>
(Jean Ressort ed.), Rouen, 2003, p. 12-34.
qui dit que l'auteur de l'article est Jean Transen, et que les actes de ce colloque ont été préparés* par Jean Ressort. C'est pourquoi je faisais allusion à la meilleure formulation (sld Jean Ressort) qui est mieux au long selon Jacques Melot (sous la direction de Jean Ressort). Mais Jean Resort n'est pas un Auteur comme vous dites. D'ailleurs s'il subit une évaluation de ses publications en vue d'une promotion, les publications dont ll a été "editor" sont comptées à part (et moins valorisantes en général) de celles où il est auteur.
* Le problème est que ce mot "préparés" peut vouloir dit "mis en page", "corrigés", mais surtout "responsable du comité de sélection", "rédacteur en chef", etc. Il n'y a pas en français un mot unique recouvrant tout ce que recouvre editor, et c'est pour ça je pense que souvent "on" préfère garder ed.
D'après mon expérience, c'est tout à fait exact -- à cette réserve près : je n'ai jamais connu ce q'on appellerait un "editor" en anglais qui soit capable de faire une mise en page. Personnellement, je conserve "sous la direction de" ou "sous la dir. de". La dénomination pratique (utilisable *et* conforme à la pratique éditoriale telle que "je" la connais) serait "direction d'ouvrage Untel", parce que c'est Untel qui relit les contributions, les fait retravailler avant de les communiquer au préparateur (moi ((qui que je sois)) en l'occurrence). Malheureusement cette appellation n'est pas employée, ou attribuée à la personne qui, chez l'éditeur-publisher, est responsable de la parution de l'ouvrage et non à celle qui, chapeautant l'équipe rédactionnelle vouée à la production primaire de texte, supervise le work in progress. Je le redis : c'est mon expérience, qui ne vaut que ce que j'en dis.