[typo] Re: Re: Re: Re: Nouilles alphabétiques

[Didier Pemerle <didpem@xxxxxxx>]

Le 6 janv. 11 à 17:47, Serge Bourdin a écrit :

> Le 6 janv. 11 à 4 h 17 du soir, Didier Pemerle a écrit :
>
> > Je rappelle la règle. Après "sans" (et la règle vaut pour "aucun"
>
> Pas strictement. Thomas comme Grevisse, pour la langue courante,  
> cantonnent cet emploi du pluriel aux mots n'ayant pas de singulier  
> (ou changeant de sens au singulier). Selon Grevisse, « la langue  
> écrite, surtout littéraire, continue (cf. Hist.)  à utiliser le  
> pluriel devant d'autres noms (…) », et à « Histoire » : « Aucun et  
> nul se sont employés couramment au pluriel jusqu'au XVIIIe s. » ;  
> Selon Thomas, « certains écrivains (…) suivent la règle classique  
> et emploient le pluriel devant un nom quelconque, mais cette forme  
> est de plus en plus archaïque ».
>
> Il n'y a donc aucune faute ni dans « aucuns guillemets » ni dans «  
> aucun guillemet », juste une différence de registre.
>
> Par ailleurs le guillemet de suite n'est pas seul, puisqu'il  
> suppose  un ouvrant et un fermant.

Exact. Mais, chez les écrivains qui ont des personnages bavards, par  
exemple, un propos peut donner à trois ou quatre pargraphes, et là on  
ne ferme, en fin de discours, que le dernier paragraphe du propos.  
Dans les Maupassant de la Pléiade, ils ont opté pour le guillemet  
ouvrant au lieu du fermant. Je viens tout juste de m'en apercevoir  
alors que les ai lus trois fois.
D.