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Message : [typo] Re: Re: Marges

(Pierre François BESSON) - Vendredi 11 Novembre 2011
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Subject:    [typo] Re: Re: Marges
Date:    Fri, 11 Nov 2011 15:32:42 +0100
From:    Pierre François BESSON <bessonpf@xxxxxxxxxxxx>

J'ai noté qu'afin de faire des économies, j'imagine, certaines collections réimpriment à l'identique des ouvrages plus anciens, ce qui leur évite de reprendre les textes et de les remettre en page. On voit ainsi refleurir des didones du dix-neuvième siècle dans des collections très actuelles. Un autre exemple est l'Histoire de l'écriture de James Février qui a été originellement tapé à la machine à écrire et qui est reparu tel quel (c'est horrible) chez Payot.

Alors bien sûr, suivant la qualité de la reproduction, on se retrouve parfois avec des caractères débordant de gras si le simili a été fait trop sombre, ou bien des didones encore plus filiformes que naturellement si le transfert est trop clair. Et souvent l'encrage n'a rien à voir là dedans, tous les exemplaires sont identiques...

PFB

Le 11 nov. 2011 à 12:01, Philippe Jallon a écrit :

> 
> Le 11 nov. 11 à 11:46, Pierre François BESSON a écrit :
> 
>> D'autre part j'abonde dans votre critique de la production livresque actuelle, du moins chez certains éditeurs. J'ai été obligé récemment de racheter le même ouvrage chez un autre éditeur car mon premier exemplaire était absolument illisible : format 100x190, 200 pages de papier épais et raide, dos carré collé ultra-rigide, blanc de petit fond ridicule, impossible de lire la fin des lignes de la page de gauche ou le début de celles de la page de droite sans lutter contre la reliure ou la détruire, ce qui m'a donné des crampes dans les doigts au bout d'une demi-heure de lecture...
>> Le même livre, chez un autre éditeur, moins cher que le premier, format 140x220, papier mince et flexible, belles marges, la lecture en a été un vrai plaisir.
> 
> J'ai plusieurs fois noté -- pour prendre un exemple nominatif avec deux collections aux catalogues et aux tarifs très comparables -- que « L'imaginaire » (Gallimard) est souvent peu lisible alors que « Les cahiers rouges » (Grasset) est souvent assez agréable à lire et à prendre en mains.
> 
> De plus, « L'imaginaire » présente souvent des défauts plus ou moins rédhibitoires liés à l'encrage, défauts peut-être accentués par certains -- mauvais -- choix typographiques, me semble-t-il. Il s'agit le plus souvent de sous-encrage (défaut très fréquent avec cette collection, surtout lorsque les livres ont pris de l'âge), mais parfois aussi de surencrage.
> 
> Au fait, ces défauts (sous-encrage et surencrage) portent-ils des noms techniques ? Autrement dit, comment les imprimeurs appellent-ils un manque d'encrage et un excès d'encrage ?
> 
> Question subsidiaire. Les livres mal encrés ne sont-ils pas censés être inclus dans la passe ? Arrive-t-il que des imprimeurs (ou éditeurs) choisissent volontairement de fourguer une partie de la passe, le client étant alors prié d'ouvrir son portefeuille et de fermer sa gueule ?
> 
> -- 
> Philippe Jallon
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