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Message : RE: [typo] cotes bibliothèque : lettre complément Daunou

(Viera Rebolledo-Dhuin) - Vendredi 19 Janvier 2024
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Subject:    RE: [typo] cotes bibliothèque : lettre complément Daunou
Date:    Fri, 19 Jan 2024 16:27:26 +0100
From:    "Viera Rebolledo-Dhuin" <viera.rebolledodhuin@xxxxxxx>

Bonjour,

Merci à chacun de vous pour vos réponses qui sont presque trop complexes pour moi déjà.

Je réponds à quelques-unes des questions posées sans pouvoir répondre à toutes :

1°/  Oui MB et JA ont raison : on a un logiciel de reconnaissance de l’écriture manuscrite auquel on doit apprendre à écrire à partir de marques manuscrites. Le robot peut apprendre plusieurs alphabets et donc je présume peut intégrer d’autres glyphes.

2°/ nous tenons à « coller à la source » et pouvoir transcrire les caractères manuscrits. Pour les sources de la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, le robot intègre des lettres grecques, comme désiré, dans les cotes.

3°/ le « il suffit » « pour les nuls… » de… : c’est déjà trop pour moi. Comme je suis sur d’autres dossiers en parallèle je n’ai pas eu le temps de regarder ce que je pouvais faire en OpenType sur Lualatex. J’ignore la manière dont ont été formées les images envoyées par la BSG mercredi dernier, mais je vais me renseigner.

Un grand merci à vous,

Je vous tiens au courant (sous une quinzaine).

Bien cordialement,

Viera Rebolledo-Dhuin

 

De : typographie-request@xxxxxxxx [mailto:typographie-request@xxxxxxxx] De la part de Michel Bovani
Envoyé : vendredi 19 janvier 2024 15:36
À : typographie@xxxxxxxx
Objet : Re: [typo] cotes bibliothèque : lettre complément Daunou

 

Le 19 janv. 2024 à 14:35, Jacques André <jacques.andre35@xxxxxxxxx> a écrit :

 

 



Le 19 janv. 2024 à 10:23, Michel Bovani <michel.bovani@xxxxxxxxxx> a écrit :

 



Il reste juste maintenant à fabriquer un moyen d’obtenir un glyphe ressemblant au caractère manuscrit (c’est à dire justement  le caractère Œ avec un petit a à l’intérieur). Ce que je dis c’est que le glyphe lui même n’a pas besoin d’être répertorié dans Unicode : il suffit qu’il résulte d’une ligature Œ+1->le glyphe en question.

Oui, utiliser le mécanisme de ligature me semble bon, surtout si on peut écrire (dans un certain contexte dlig) qqchose comme OEA, AEU, CE, ...

« Il suffit » mais il ne faut pas se tromper: les ligatures (dans tous les systèmes actuels de fontes) c’est un moyen d’adresser un tierce glyphe, pas de le fabriquer. Pour « les nuls » … :

 Le concept de ligature (que ce soit OpenTYpe ou autre) est de remplacer un  appel de 2 (ou plusieurs) glyphes, dans un certain contexte, par un autre préexistant. Typiquement la succession de la lettre « f » (de code 66) et de la lettre « i » (code 69) permet d’accéder au glyphe de code FB01 (la ligature « fi »). Mais il faut bien que ce glyphe ait été dessiné auparavant (fasse partie de la fonte concernée): il n’y a pas de transformation géométrique simple qui passe des glyphes de f et de i à celui de fi (ce n’est pas qu’un bête rapprochement puisque par exemple le point du i disparait). Voici un autre exemple plus proche de ce que fait Daunou:

 

<QUE.pdf>

 

il n’y a pas de glyphe prévu pour la  ligature QUE dans Garamond (ici EBGaramond) et cette succession de trois lettres ne donnera rien.

En revanche, pour la fonte Infini, la dessinatrice a prévu un glyphe QE avec un U intérieur. Ce glyphe cible a surement été dessiné (avec l’un des outils comme  fontshop, fontforge, fontlab, glyph…) à partir des glyphes qu’elle avait déjà. Ce glyphe par ailleurs n’occupe pas un numéro propre à Unicode, mais un code dans une zone privée (précisément le code E171, nom: Q_U_E). Si avec une autre fonte on appelle le glyphe de code E171, soit on n’a rien (erreur : glyphe inexistant), soit on obtient un autre glyphe que la dite fonte a mis là aussi « en privé ». De même, si en Infini+dlig on écrit OUE ou OEU, on n’aura pas un U dans l’OE ! Bref une ligature c’est le nom (ou le numéro) de n caractères ET le dessin d’un glyphe résultant.

 

Donc, il faut fabriquer le glyphe OEU du U dans l’OE. Ça peut être fait en dur comme je l’ai dit dans un mail précédent.

Mais effectivement comme tu le dis, 



Ce qui me semble jouable avec les fonctionnalités opentype

Je crois aussi que oui, même si ce n’est pas hyper simple:  la difficulté étant de bien réduire proportionnellement la taille du caractère à entrer à l’intérieur et de jouer sur son positionnement (ça c’est le rôle de POS en OT). 

Voilà de beaux essais à faire avec OT…

 

Ah ! Quand je parlais de fonctionnalités opentype, je pensais juste à dlig, avec une ligature dessinée dans un éditeur de fontes… Je ne pensais pas à pos !

 



 

Question à viera.rebolledodhuin: Si qqn veut faire des essais, quelle est la fonte avec laquelle vous avez fait les exemples que vous nous avez envoyés dans votre mail ? Une linéale vous suffit ?



de la fonte conçue pour l’occasion. Et ça sera exploitable avec un logiciel raisonnablement évolué, genre Indy ou lualatex

Ou InDesign,

 

Ah Indy est le surnom affectueux que l’on avait donné à InDesign au moment où, ici-même mais il y a longtemps, on discutait de son cahier des charges…

 

En revanche je ne pense pas qu’Indesign permette de déclarer la ligature (une fois dessinée à l’intérieur de la fonte) de l’extérieur, ce que permet lualatex.

 

 



 Avec un peu de chance, un copier coller dans le PDF obtenu en sortie permettra même de récupérer la suite de caractères Unicode initiale.

 

Pas compris...

 

Le même principe qui permet de récupérer f+f+i quand quand un pdf tu fais un copier-coller d’un mot contenant le lig ffi. Ça rend le processus réversible en quelque sorte.

 

 

 


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