Re: Soulignement (+ truc pour les petites caps)

[orandier@xxxxxxxxxxxxxxxxxxx (Olivier RANDIER)]

>le soulignement ne sert à rien, puisqu'on a les italiques.
>
>Autrement dit, lorque l'on n'a pas d'italiques il peut être nécessaire
>de souligner, mais c'est à proscrire en typo.

Pour compléter, les codes ignorent généralement le soulignement, puisque
comme tu le dis, on a l'italique. Je pense que l'usage généralisé du
soulignement vient de la dactylographie, parce qu'il n'y avait d'italique
(au début, tout du moins). Et je suis d'accord que c'est très laid, et de
plus les fontes PostScript gèrent le soulignement de façon minimale (une
indication de position sous la ligne de base et une épaisseur), ce qui
donne souvent des résultats désagréables avec les descendantes. Sans
compter que si on a un texte souligné avec des exposants ou des indices, on
a pas l'air c... :(
En fait, en Type 1, il est tout à fait possible de faire une fonte
soulignée propre, avec arrêt de part et d'autre des descendantes, mais
personne ne le fait jamais. Et de toute façon, on s'en fout, puisqu'on ne
s'en sert pas...

<Titre c. 48> le truc du mois </Titre c. 48>

Tiens, dans le même esprit (celui de l'escalier), je viens de penser à un
truc pour les petites caps : je suppose que vous ne vous servez quasiment
jamais du style « ombré », n'est-ce-pas ? Il est possible de modifier
l'attribut style d'une police, en utilisant des logiciels comme FontStudio
ou Fontographer. Je crois même que ProCréation (shareware) sait le faire.
Donc, en attribuant le style « ombré » à une fonte petites caps, il doit
être possible de passer en vraies petites caps d'un clic, et même de faire
des recherches dessus. Bien entendu, ça ne marchera bien qu'avec les
polices expert codées caps & bdc, c'est un peu bidouille et j'ai même pas
testé, mais je ne vois aucune raison valable pour que ça ne marche pas.
Attention de ne pas oublier de fournir la fonte ombré/petites caps, sous
peine de se retrouver avec un ombré calculé par PostScript à la place des
petites caps...

>On voit souvent des gens sur comp.fonts dire « ah quand machin
>s'occupait de tel journal, c'était un vrai régal de le lire ; depuis
>que c'est untel, c'est trop moche, je n'y touche plus. » Un tel mépris
>du contenu au profit du contenant choque.

Tu n'as pas tout-à-fait tort, mais on peut aussi dire que, quand on
commence à mépriser la forme, le mépris du contenu n'est pas loin. Voir la
forme et le fond du Réverbère, par rapport à ceux de la Rue (que je viens
d'acheter avec joie aujourd'hui, je croyais qu'ils avaient déposé le bilan
?).

Cela dit, je ne lis plus
>l'EdJ depuis belle lurette. La façon dont ils massacrent leur mise en
>page (et singulièrement Minion) m'a dégoûté.

Tu vois...

Olivier Randier - Experluette