Re: (de)structuration et methode de torture

[Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxx>]

At 2:21 +0100 25/11/97, Olivier RANDIER wrote:
>Sincères condoléances... Et bienvenue au club. Une règle d'or : ne jamais
>laisser quelqu'un s'assoir à coté de soi quand on travaille ! Difficile à
>appliquer, cependant. Un bon client est un client éloigné ;-)
>
Arrrgh ! Vendredi matin, je ai regardé mon patron droit dans les yeux (il
était assis à côté de moi et me suggérait plein de choses impossibles à
faire dans le laps de temps imparti), et je lui ai dit, assez exaspéré :
« Ça vous dérangerait de me laisser travailler ? »

Je crois que je commence mal ma nouvelle vie de salarié... ;-)

>Ce qui rejoint la question soulevée par Catherine, la répartition des tâches.
>
Oui. Il faut une discipline de fer, et c'est pratiquement impossible à
obtenir. Selon le comptage de Catherine Dô Duc, l'éditeur a économisé 6
postes de travail. J'y rajoute le dessinateur et le cartographe dans
certains cas...

Mais il y a pire, puisque certains éditeurs prennent les textes des
auteurs, bruts de Word (ils leurs donnent des gabarits et des feuilles de
style, aux auteurs, quand même !), Tiff et Eps inclus, camera ready copy,
et on roule. La prochaine étape, ce sera de se débarrasser de l'imprimeur
(déjà en route avec certains systèmes de repro), puis de l'auteur. (Et
quand il n'y aura plus d'éditeur, ni de lecteurs, - ni de livres -, ça nous
fera des économies et on pourra être sur Internet toute la journée...)

Pour la mise en place de reccomandation d'un circuit rationnel de
production, tenant compte et des impératifs de qualité, de la simple
logique, et de la souplesse induite par les logiciels, moi je suis partant
(plus ça va, plus je me rend compte que Thierry a raison, et qu'il faut
faire cette liste de PAO... Au fait, à défaut de Charte, j'ai trouvé un
hébergement !)

Alain Hurtig                                         mailto:alain.hurtig@xxxxxx
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Si vous pensez avoir enfin trouvé la solution, eh bien ! une bonne nuit
de sommeil et il n'y paraîtra plus.
    Brigitte Fontaine