Re: appel de note

[Jacques Melot <melot@xxxxxx>]

 Le 6/01/98, à 14:30 +0000, nous recevions de Thierry Bouche :

>moi je ne suis pas d'accord avec vous, na. « Mettre en exposant » est
>un terme d'imprimerie qui n'a bien souvent  aucun rapport avec une
>fonction puissance (par un exemple mettre un prime en exposant). De
>même « mettre en indice » est quelque chose de typographique, e
>correspondant pas du tout  à une (unique) opération mathématique.
>D'ailleurs le code pour faire un appel de note en TeX est $^n$ [ceux
>qui me comprennent m'auront compris]. J'aurais pu être inspecteur !
>   Thierry Bouche.       -----       thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx
>          http://www-fourier.ujf-grenoble.fr/~bouche/


   En mathématique on parle d'ailleurs d'indices inférieurs et d'indices
supérieurs, ces derniers étant dits naturellement en position d'exposant.
D'ailleurs, même sans être très vicieux, on à souvent affaire à des indices
d'indices. Voir par exemple Bourbaki, Intégration, Chap. IX, p. 76, M. W.
Hirsch, Differential Topology, Springer Verl., passim, p. 75 par exemple,
et de façon générale tous les ouvrages où l'on trouve du calcul tensoriel,
le nec plus ultra pouvant être A. Lichnerowicz, Théorie globale des
connexions et des groupes d'holonomie, Edizioni Cremonese, dont le
parangonnage à dû être affreusement vache (pour reprendre une expression de
M. Berger, un fana du « nonobstant »), cf. par ex. p. 180, etc.

   Comme disait mon seul maître, D. A. F. m. de S***, « peut-être faut-il
la dépasser de beaucoup pour la comprendre [la Nature] » (je cite de tête,
le livre est resté dans ma bibliothèque de Paris).

   Salutations amicales,

Jacques Melot, Reykjavík
melot@xxxxxx