Archive Liste Typographie
Message : Re: appel de note

(Jacques Melot) - Jeudi 08 Janvier 1998
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    Re: appel de note
Date:    Thu, 8 Jan 1998 16:47:20 +0000
From:    Jacques Melot <melot@xxxxxx>

 Le 8/01/98, à 14:44 +0000, nous recevions de Thierry Bouche :

>>Concernant « Re: appel de note », Jacques Melot écrit :
>>
>>« et de façon générale tous les ouvrages où l'on trouve du calcul tensoriel,
>>
>>oui, un exemple étant la fameuse équation d'Einstein (relativité
>>générale) que nul ne saurait ignorer, vu qu'elle est supposée nous
>>gouverner tous avec gravité.


   Eh ho !  Le gamin (Albert) il a fait des progrès pendant mon absence, on
dirait !  C'est que je ne la reconnaît pas moi cette formule !  Le Rijkl
c'est le tenseur de courbure de Riemann-Christofell en forme purement
covariante ou quoi ?  Et le g, c'est encore le tenseur métrique, comme au
bon vieux temps d'Élie ?  Et ze rhô, qui est arrivé, sans se presser, c'est
quoi ?  Je n'arrive pas à m'en rappeler. (Encore heureux que la convention
de sommation d'Einstein n'a pas changé et que vous vous ne gourrâtes point
dans les indices !)

   Sauf erreur, de mon temps, le système principal d'équations était,
attendez, il faut que je retrouve l'air et tout viendra d'un coup... oui,
voilà, R alpha bêta [courbure contractée], moins un demi de g alpha bêta
[tenseur métrique] R [courbure scalaire] moins lambda [constante
cosmologique]... moins lambda quoi au juste (j'ai un trou), bref, égale le
tenseur d'impulsion-énergie à un facteur multiplicatif (négatif) près.
(Votre opinion Jean-Pierre ?) Ah oui, attendez, et puis le tenseur de
courbure en forme une fois contravariante et trois fois covariante doit
donner par différentiation absolue les identités de Bianchi (celui-là, je
lui garde un chien de ma chienne). Le tenseur de Riemann-Christoffel,
s'exprime lui comme un système d'équations au dérivées partielles où
interviennent les dits symboles de Christoffel sous forme de dérivées
partielles du premier ordre. Qu'est-ce que c'est que ce foutu rhô ?  Ne
serait-ce pas un invariant du type courbure d'homothétie ?  Il faut dire
que c'est pas récent, récent (pour la petite histoire, j'avais demandé à
mes parents comme cadeau de Noël un ouvrage de relativité générale et
j'avais juré qu'entre le 25 décembre et le 24 février, le jour de mes
quinze ans, j'aurais atteint les fameuses équations de la relativité
générale, rappelées  - tant bien que mal, j'ose pas demander votre avis -
plus haut. Ça a marché comme sur des roulettes. Pour vraiment tout, tout,
mais alors vraiment tout vous dire c'était pour surmonter mon premier vrai
chagrin d'amour survenu l'automne précédent. Maintenant je ne m'occupe plus
de ces vétilles que je regarde comme de la comptabilité améliorée... allez
disons de l'épicerie axiomatique... Il faut dire que j'ai fait des progrès
depuis.)



>«    Comme disait mon seul maître, D. A. F. m. de S***, « peut-être faut-il
>« la dépasser de beaucoup pour la comprendre [la Nature] »
>
>ce qu'il ne disait point, c'est avec quel instrument il la dépassait, lui.


   C'est l'histoire de l'obèle et de la b...

   Bien à vous,

Jacques Melot, Rik (covariant !)
melot@xxxxxx


>
>
>Attachment converted: Macintosh HD:null.gif (GIFf/JVWR) (0001EB11)