Re: Glose pas close (points abréviatifs )

[Michel Bovani <michel.bovani@xxxxxxxxxx>]

Le 9/02/98 11 26 , Francois H. Villebrod  ecrit :

>Et comment explique-t-on l'élision du point final à l'extrémité d'un
>titre, si ce n'est pour des considérations graphiques? Y a-t-il d'autres
>raisons?

Peut-être parce qu'un titre est rarement une phrase à part entière ?
>
>Et puis, tant que nous y sommes, depuis quand le point de vue du
>lecteur-observateur, même moyennement attentif, n'intéresse pas le
>typographe ou le graphiste? Le but n'est-il pas justement de mieux faire
>passer un message envers ce type de lecteur? En publicité par exemple.
>
Bien sûr. Le problème c'est que la bonne typographie ne se remarque
pas (c'est un métier ingrat, typographe, mieux c'est et moins on voit
que c'est mieux). Donc le lecteur qui veut essayer d'analyser pourquoi
telle solution typographique est mieux que telle autre passe  _ de facto_
de l'autre côté de la barrière ; et là, mieux vaut peut-être laisser faire 
ceux dont c'est le métier. Enfin, le franchissement de la barrière permet
de bien s'amuser ; l'autre jour j'étais d'humeur joueuse et j'ai expliqué à un
libraire qu'il était hors de question que je lise le bouquin qu'il me conseillait
dans la mesure où les capitales n'étaient même pas accentuées (effet
garanti).

-- Michel Bovani