Archive Liste Typographie
Message : Re: ligature et gros corps

(Alain Hurtig) - Mercredi 18 Février 1998
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    Re: ligature et gros corps
Date:    Wed, 18 Feb 1998 22:03:36 +0100
From:    Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxx>

At 17:46 +0100 18/02/98, Thierry Bouche wrote:
>humm, je n'y connais rien, mais comme il y a guère de plus savants que
>moi ici... (à moins qu'ils ne se taisent, ce qui serait dommage !)
>
J'y connais moins que toi, puisque je t'ai prétendu (en privé) qu'une
police MM avait _n_ dimensions, ce qui est faux. Tu m'as rétorqué (en
privé) qu'elle en avait au maximum 4, ce qui est vrai...

Disons (pour ne pas perdre la face ;-)) qu'elle en a _n_, _n_ étant
supérieur ou égal à 0 et inférieur ou égal à 4 ! Chaque dimension est un
angle d'un hypercube, que celui qui a compris ce que c'est me fasse signe.
(Je signale aux collectionneurs de vieux manuels que celui de Fontographer
3.5 explique ça de façon particulièrement claire - pour une raison étrange,
0 est égal à 1, ce qui concerne sans doute les matheux ;-))))).

>_tous_ les avatars d'une MM ont exactement la même
>_structure_ (en particulier le même nombre de points de contrôle, le
>même type de courbe entre chacun d'eux, etc.).
>
C'est ce que j'ai compris aussi. On _peut_ créer une police MM qui permet
de dériver d'une lettre linéale à une lettre à empattements : le tout est
d'avoir créé les points de contrôles *avant* dans la linéale, au début ils
ne servent à rien... ils serviront plus tard !)

De là à créer une ligature Þ {fi} qui puisse se retrouver en {f i} par
division spontanée (dans une autre « instance »), et ceci sans rien changer
au nombre de points, il y a un mystère que je ne m'explique pas ;-).


Alain Hurtig                                         mailto:alain.hurtig@xxxxxx
-------------------------------------------------------------------------------
Si vous pensez avoir enfin trouvé la solution, eh bien ! une bonne nuit
de sommeil et il n'y paraîtra plus.
    Brigitte Fontaine