Re: Caract re ouvrant chaque ligne d'une citation

[Thierry Bouche <Thierry.Bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>]

d'J.-P. L. : 
» Très juste...

mais peu convaincant.

» En outre, je crois sincèrement qu'une hiérarchie indiquée par :
» >
» >>
» >>>
» est infiniment moins choquante - d'un point de vue typographique ! -
» qu'une succession bouleversifiante de VRAIS guillemets français :
» «
» ««
» «««
» ou
» »
» »»
» »»»

je vais jouer une seconde au lacroux de service : si les guides
typographiques n'ont pas grand choses à dire sur les citations de
niveau supérieur à 3, c'est  que ce serait un très mauvais style. Ce
n'est pas parce que les logiciels fournissent cette facilité de citer
à l'infini que nous devrions nous vautrer dans la fange avec eux !

» D'autant que... les guillemets (ouvrants ou, mieux*, fermants) devant
» chaque ligne ne sont pas destinés à indiquer une citation mais une
» citation dans une citation...

c'est juste. juste une question, est-ce que le « mieux*, fermant » ne
serait pas lié au cas des citations qui _démarrent_ en début de ligne ?

» Donc... le couple
» >
» >>
» n'est pas si idiot que ça...

ayant une sensibilité baroque, le « couple » 

> « ] % »

ne me déplait pas...

» > Je crois que ce type de communication (le liste de messagerie) n'est
» > tout simplement pas le meilleur medium pour faire étalage de typographie
» > raffinée,
» ----
» Très, très juste ! C'est même un des lieux les moins propices...

on ne cesse de le répeter, c'est le lieu idoine pour pratiquer la
périphrase, la dé-monstration  (exposé rhétorique _sans_ monstration
-- voilà-t-y pas que je fais du blanchard à mon tour !). Comme les
usages ne sont pas établis, et que nous autres francophones vivons en
milieu hostile, c'est aussi l'un des rares endroits où l'on peut faire
_n'importe quoi_ avec délices, sans jamais devoir rendre de comptes à
personne ! [enfin là je rêve, j'oublie l'apétit infini de règles, de
normes qui habite l'internaute moyen...]


Th. B.
« et, quoique l'on pourrait mettre un point d'exclamation à la fin de
chaque phrase, ce n'est peut-être pas une raison pour s'en dispenser ! »
                                     Comte de Lautréamont, 1869.