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Message : Re: Et si on se luxait l'épaule d'un vrai débat typo ?

(Antoine Leca) - Mercredi 29 Avril 1998
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Subject:    Re: Et si on se luxait l'épaule d'un vrai débat typo ?
Date:    Wed, 29 Apr 1998 20:10:58 +0200
From:    Antoine Leca <Antoine.Leca@xxxxxxxxxx>

Thierry Bouche écrivit :
> 
> Concernant « Re: Et si on se payait le luxe d'un vrai debat typo ? », Antoine Leca écrit : «
> »
> » Je me pose une question à propos de votre question récente :

Désolé pour l'étourderie !

[Thierry] :
> » > Dans un article en cours de préparation, j'affirme qu'un logiciel de
> » > mise en pages commet une erreur grave en crénant _a priori_ les
> » > lettres diacritées comme leurs homologues « nus ». J'avais ailleurs
> » > parlé -- sous les huées -- de « bugs » typographiques
> »
[Antoine] :
> » Est-ce que vous parlez ici d'un logiciel de composition (on va
> » dire XPress pour fixer les idées), qui créerait lui-même des
> » tables de crénage plutôt que d'aller chercher les informations
> » présentes dans les polices ?
> 
[Thierry] :
> non. je parle en fait d'un logiciel très bizarre : un TeX patché qui
> fabrique lui-même les composites et ne dispose donc d'aucune info typo
> sur eux particulièrement, ce qui explique qu'il a recours aux
> attributs des lettres de base. C'est l'idée même à l'origine de la
> conception de ce logiciel (croire qu'on peut faire l'impasse sur la
> distinction (métrique) entre un e et un è qui me semble être une
> erreur grossière et grave.
 
[Antoine] :
OK. Alors en effet je suis d'accord avec votre point de vue.
Le mot « a priori » m'avait mis en doute.  Je pensais que vous
critiquiez le comportement d'un logiciel qui *d'abord* copie
les informations de crénage depuis les oeils nus, *puis* permet
de modifier ces informations.
Comportement qui me paraît régulier.

Ce qui n'est pas acceptable, ÀMHA, c'est que le logiciel calcule
des crénages et ne permette pas de les améliorer.

Encore un qui croit que les programmes peuvent être plus intelligents
que les humains (tiens, je sens qu'on va virer au bleu profond...)


Sincèrement,

Antoine