Re: Les didones freinent la lecture

[Gilles Perez <gperez@xxxxxxxxxxxxxxxxxxx>]

[Moi]
>> J'avoue bien aimer ce choix de cette collection. Le bodoni ne me gêne pas,
>> au contraire. Serais-je le seul ?

[Thierry]
>aujourd'hui, oui !

Et hier ? :-)

>pour ma part, je ne suis pas _contre_ les didones, mais je pense que,
>toutes ces années après, elles continuent à être très exigentes sur le
>plan technique, n'oublions pas que sans vélin, point de didone. Alors
>imprimer un bodoni en 10 points sur du papier recyclé, ça relève un
>peu du massacre. (le summum étant réalisé par une jet d'encre à 300
>dpi...)

N'importe quoi sur une jet d'encre à 300 points par pouce est massacré.
C'est vrai que le bodoni est exigent mais j'avoue que l'impression générale
des Mille et une nuits (la collection) reste néanmoins positive. Mais je
pense que mon jugement n'a pas fini de se former et, dans quelques années,
je regretterai peut-être d'avoir aimé ces lives-là. Qui sait ?

>dire...). J'en veux terriblement à 1001 nuits d'employer bodoni sans
>marges, c'est un pied de nez à toute la profession.

Pour les marges, je crois que c'est la règle de ses livrets (pas taper trop
fort, merci !). La première fois que j'ai acheté un livre de cette
collection, j'ai eu la même réaction que toi. Et pourtant, dès les premiers
instants de lecture, ça a marché, malgré les marges (ou leur quasi-absence).

Gilles.

P.-S. : quant au walbaum, je crois n'avoir rien vu d'imprimer avec (à part
dans le livre de Sean Canavaugh -- bonne orthographe ??). Quelqu'un a des
exemples d'ouvrages composés en walbaum ?