Une personne désigne, comme « l'Homme », chaque cellule de l'humanité

[Alain LaBonté <alb@xxxxxxxxxxxxxx>]

A 19:27 98-05-29 +0100, Bernard Chombart a écrit :
> Il ne faut pas oublier que l'informatique, ce n'est pas
> seulement de la puissance installée, mais qu'il y a une
> femme/un homme [...on est lu à Québec...] derrière 
> chaque astuce de logiciel...

   [Alain] :
   Bien que, accidentellement, je ne lise pas ce message de la ville de
Québec, je me sens visé (;

   Pour éviter ce problème, les Québécois qui veulent simplifier sans trop
créer de vagues écriraient : « mais qu'il y a une personne »... (ou « un
individu » si l'on tient vraiment au masculin et que l'on veut faire un
pied de nez aux fanatiques féministes !)

   Signé : un féministe tout de même, je n'ai pas honte de le dire (mais
contre le fanatisme, de type néo-puritain [mon doigt avait fourché comme
d'ahbitude (!), et il avait initialement oublié le « -ri- », je vous jure
que je ne blague pas], des politiques de rédaction de l'UQAM),

Alain LaBonté
Osaka

P.-S. : on parle, dans mes comités, au Québec, par exemple, 
        d'« interfaces personne-machine », au lieu de dire, comme en 
        France, « interfaces homme-machine ». Que voulez-vous, il faut
        s'adapter à son milieu et aux réalités socio-culturelles locales,
        que l'on soit d'accord ou non avec les exagérations qui nous 
        empoisonnent l'existence ; ces exagérations ont quand même bien 
        fait évoluer le Québec, il y a beaucoup plus de délicatesse 
        envers les femmes « ici » (tiens, je viens d'annexer le Japon au 
        Québec d'un seul coup de clavier (; ) qu'en France, il faut bien
        en convenir (attention, je ne parle pas des jeux amoureux, c'est 
        une question tout à fait à part, je parle du quotidien plus 
        terre-à-terre ; parfois l'homme, le « vir », en souffre, de 
        même que l'Homme, y compris la femme, aussi, j'en suis convaincu, 
        mais il n'y a aucune évolution sans peine, et cela exige des 
        retours bien maladroits du balancier avant de stabiliser le 
        point d'équilibre caché qui se trouve toujours dans une 
        oscillation, ne demandant qu'à se manifester).