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Message : Re: retour du refoule

(Thierry Bouche) - Mardi 04 Août 1998
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Subject:    Re: retour du refoule
Date:    Tue, 4 Aug 1998 14:53:03 +0200 (MET DST)
From:    Thierry Bouche <Thierry.Bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>

Concernant « Re: retour du refoule », Alain Hurtig écrit : «
» Ben non, c'est pas ça la « cause hurtiguienne ».

Tu n'es pas forcément le mieux placé pour le dire... Trotski
adhèrerait-il à l'un des groupuscules trotskistes ? auquel ? Jésus
serait-il encore chrétien ? Le mouvement est lancé : tu ne le maîtrises
plus ! :-))

» Finalement, le problème peut se poser ainsi (on me pardonnera le
» glissement) : dans un monde merveilleux où ces saloperies de
» clients/patrons/emmerdeurs nous laisseraient travailler comme il faut, on
» devrait étudier le gris d'un ouvrage ou d'une collection (gris déterminé
» par l'empagement, la force de corps, l'interlignage, les paramétrage de
» césure, et _tutti quanti_) en fonction non seulement de la police choisie,
» mais aussi de la nature du ou des textes.

C'est précisément là-dessus  que s'aplatit le second principe de
lacroux (reformulé) : « deux textes de même nature profitent également
d'une typo qui leur convient », où l'on voit que notre JPL est plus
syllogistique qu'il ne veut bien l'avouer. Et c'est pourquoi la notion
de collection homogène n'est pas contradictoire avec la nécessité de
l'adéquation entre un texte et sa typo. Inversement, utiliser deux
typos comparables pour une même collection se pratique souvent, ce qui
n'est guère condamnable. 

L'exemple des éditions de Minuit (coll. littérature) est assez
troublant : elle laisse une impression de grande homogénéïté, voire
uniformité, pourtant -- quoique Stempel Garamond semble être le
caractère de base -- il y a beaucoup de modulations (j'ai vu un livre
en Vendôme, par exemple). Mais _Fuzzy sets_ de Claude Ollier n'a pas
été publié là...

Un autre exemple (mais de quoi ?) qui m'avait troublé : entre le
premier tome de paradis et le deuxième, on avait conservé cet italique
gras décrié par d'aucuns, _mais ça n'était pas le même_. J'ai failli
avoir une crise d'épileptie à cause de ça, à l'époque.

Thierry Bouche, Grenoble.