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Message : La disparition (Alain Hurtig) - Samedi 22 Août 1998 |
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Subject: | La disparition |
Date: | Sat, 22 Aug 1998 07:49:26 +0200 |
From: | Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxx> |
Bon, comme tout le monde est en vacances, ou en état de léthargie, je m'en vais vous raconter une jolie histoire de police de caractères, assez légère pour ne pas entraîner de débat interminable ;-). Soit le Times Ten. C'est du Times, c'est pas bien joli, mais c'est à peu près le seul Times qui assure une composition en placard honorable, avec un gris qui ne soit pas trop sale. On le rencontre pourtant rarement, mais je l'ai vu cette semaine (cotoyant, dans le même document, du Garamond, du Gill Sans, du Frutiger : les publicitaires ne doutent de rien :-))). La version utilisée était la première d'Adobe, celle de 1988. Et ce qui devait arriver arriva : au flashage (et alors que tout paraissait normal en sorties papier), sur chaque film, le « v » italique avait disparu. Enfui ! Laissant un trou, la marque béante de son son ancienne présence. le « v » ne s'était pas flashé... Il avait flanché sous la pression du laser. Explication : un maladroit a fait, dans le logiciel de dessin de police, un copier-coller avec le contour de ce "v". Coller exactement dessu le « v » d'origine ! Le « sens de rotation » du contour étant le même, la superposition ne devrait pas poser de problème. Mais voilà, avec certains interpréteurs, ça fait un trou, du vide... (ATM [Mac] n'en a longtemps pas tenu compte, et affichait la lettre normalement. Dans les nouvelles versions, c'est affiché en transparent avec un filet qui en dessine le contour - sic). Il y a eu une seconde version du TimesTen, en 1990. La seule différence notable entre les deux versions, c'est que ce « double-v » (si j'ose dire !) est devenu ce qu'il n'aurait jamais dû cessé d'être : un « simple-v ». En attendant, on a fait repartir les films (avec la version 1990 de la police). le client n'a rien compris, et mon chef non plus :-)))). Alain Hurtig mailto:alain.hurtig@xxxxxx -------------------------------------------------------------------------------- N'est-il pas curieux qu'un être aussi vaste que la baleine voie le monde à travers un oeil si petit et qu'elle entende le tonnerre avec une oreille plus menue que celle d'un lièvre ? Herman Melville, _Moby Dick_.
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