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Message : Re: [K2] I.1.e Cesures pour textes didactiques (Olivier RANDIER) - Vendredi 13 Novembre 1998 |
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Subject: | Re: [K2] I.1.e Cesures pour textes didactiques |
Date: | Fri, 13 Nov 1998 02:25:51 +0100 |
From: | Olivier RANDIER <orandier@xxxxxxxxxxx> |
>Concernant « Re: [K2] I.1.e Cesures pour textes didactiques », Olivier >RANDIER écrit : « >» C'est marrant, j'ai pensé exactement la même chose que toi. > >C'est marrant, elle me plait assez peu. Le trait d'union est incliné >dans certaines polices par cohérence avec son axe (imaginer une >écriture à la plume par un droitier : un trait conçu comme horizontal >sera souvent légèrement incliné vers le haut ; c'est ce modèle qu'ont >suivi les premiers humanistes). Rien n'interdit par suite >-- d'imaginer des caractères avec un axe « contre-oblique » donc >tiret incliné vers le bas >-- de penser que l'introduction d'un signe déterminé _a priori_, en >contradiction avec la cohérence de la fonte, n'est pas très typo >(cf. discussions sur le symbole de l'euro...). Je ne comprends pas : si le trait d'union inversé ou double est extrapolé à partir du trait d'union courant, il a toutes les chances d'être cohérent avec, non ? >Je crois que là encore, la bonne idée à retenir est qu'il est parfois >avisé d'utiliser comme « div » un signe différent du trait >d'union. C'est possible en TeX... J'ai déjà utilisé cette >fonctionnalité pour >-- supprimer purement et simplement la division dans telle compo « en >colonne » ; >-- utiliser une div à chasse déclarée nulle, donc pendante (on >pourrait aussi imaginer des astuces de crénage spécifique avec ce >caractère, par exemple crénage <div><fin de ligne>, même dans le cas >où le glyphe imprimé est le trait d'union). > >De là à admettre qu'un programme soit capable de créer tout seul un >double trait de césure à la façon des moines copistes, >typographiquement correct (épaisseur du trait et du blanc >circonscrit), ce serait penser qu'il peut aussi bien déduire la place >idoine des accents, ou composer nos guillemets à partir des >guilsinglleft... Pourquoi pas ? ;) Nous, ce que je voyais plutôt, c'est un petit éditeur de "metaglyphe", qui permet de composer son signe à l'écran en en mixant plusieurs, lequel est ensuite enregistré comme une sorte de macro et peut être rappelé d'un bloc par l'utilisateur (ou par le programme dans le cas qui nous préoccuppe). Une sorte de version "lite" de l'éditeur de maths, en quelque sorte (ou une extension de l'usage d'icelui). Il me semble qu'il y a (avait ?) une Xtension qui utilisait ce genre de système pour pallier l'absence des diacrités estrangers dans le codage courant. Et ça devient nettement plus concevable dans le cadre d'un logiciel qui crène lui-même ou qui sait gérer les triplets ou quadruplets. Olivier RANDIER -- Experluette mailto:orandier@xxxxxxxxxxx http://village.cyberbrain.com/technopole/Experluette/index.html Experluette : typographie et technologie de composition. L'Hypercasse (projet de base de données typographique), l'Outil (ouvroir de typographie illustrative).
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- Re: [K2] I.1.e Cesures pour textes didactiques, Thierry Bouche (12/11/1998)
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