Re: zero OsF

[Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxxxxxxx>]

At 9:58 +0100 23/11/98, Thierry Bouche wrote:
>Quasi unanimement, on constate :
>
non ! Aucune généralisation n'est possible.

>- les zéro est un o en Futura (un cercle à graisse constante) ;
>
Mais pas en Bauer Bodoni, par exemple (et dans cette police, il ne se
superpose pas au « o » pt cap).

>- le 1 n'est pas autre chose qu'un i petite cap ;
>
Pas en Adobe Caslon, ça se voit à l'oeil nu.

>- le 2 a du mal à caser sa boucle dans l'oeil des bdc ;
>
Même en Didot Linotype ? Mais je reconnais que c'est généralement le
caractère le  moins harmonieux de la série, et ce dans toutes les polices.

>- le 4 a du mal à savoir où se placer sur la ligne de base ;
>
3, 4, 5 et 7... Bon, je ne vais pas faire le tour, mais ça dépend vraiment
des polices. Regarde comme ils sont bien réussis en Goudy (police par
ailleurs inutile, décorative et prétentieuse, trouve-je).

>- le 8 a l'air tout con, genre grand duduche.
>
C'est la seule exception ! Oui, il a l'air con, ce « 8 ». Et le typo aussi,
quand le lecteur lui demande pourquoi il a mis tous les chiffres en
elzéviriens _sauf_ le 8...

>Pourquoi l'empattement du 1 n'est-il  pas un peu incliné, ce qui le
>distinguerait du i pc, et le rapprocherait d'un vrai 1 ?
>
C'est une belle idée : peut-on « corriger » les « 1 » et les « 0 » des
polices existantes en OSF ? Je crois que oui. Pour les autres chiffres, et
typiquement le « 2 », je ne m'y risquerais pas, personnellement : trop
délicat, trop casse-gueule.

Un bon dessinateur, peut-être ? Mais tout l'équilibre de la police risque
d'en être boulversé.

>j'ai le sentiment qu'on peut fabriquer des chiffres elzéviriens de
>façon mécanique en suivant les règles suivantes :
>
Bonne chance ;-). J'ai essayé : ça ne marche pas.

>Sortez les lance-flammes !
>
Vos désirs sont des ordres, très cher.

Alain Hurtig                                    mailto:alain.hurtig@xxxxxxxxxxx
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Recherchons les enfants, les parents des enfants, les enfants des enfants,
les cloches du printemps, les sources de l'été, les regrets de l'automne,
le silence de l'hiver.
   Philippe Soupault, _Un deux ou trois_.