Archive Liste Typographie
Message : Re: Question indiscrète (était Re: Mesure du gris (était Re: Question indiscrète))

(Alain Hurtig) - Mardi 01 Décembre 1998
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    Re: Question indiscrète (était Re: Mesure du gris (était Re: Question indiscrète))
Date:    Tue, 1 Dec 1998 17:03:08 +0100
From:    Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxxxxxxx>

At 15:06 +0100 1/12/98, Thierry Bouche wrote:
>Et comment tu expliques ça à un _informaticien_ ?
>
Mon maître Audiard me disait : « Ne parle pas aux cons, petit : ça les
instruit. »

(Et comment on explique ça aux DA, aux graphistes, aux... - au patron
d'Olivier, qui l'empêche de faire lisible sous prétexte que les pages
doivent tomber et qu'après tout « Olivier, tu connais ton boulot, non ? »)

----------------------
Blague à part, le problème, c'est qu'il n'y a pas de solution unique,
d'algo définitif, de graal de l'empagement et du gris. Sinon, ça se saurait.

Tous ces fichus paramètres jouent les uns sur les autres, tout en pouvant
être manipulés indépendement les uns des autres : ça ne facilite pas la
donne !

Sinon, je reste sur mon opinion de départ (qui semble être aussi la
tienne) : l'interlignage est d'abord déterminé par le dessin du caractère,
et ensuite (et peut-être secondairement) par la taille du bloc
d'empagement, donc par la largeur de justif'. Mais qu'est-ce qu'on peu dire
de plus ?

À propos de dessin, les échanges sur « qu'est-ce qu'une force de corps » et
l'absence d'indication d'un interlignage « idéal » dans les AFM le montre
assez : une police qui a un petit oeil a besoin d'un interlignage
proportionnellement moins fort qu'une police de gros oeil - je parle pour
de la compo en continu, pour la titraille c'est un autre problème.

Alain Hurtig                                    mailto:alain.hurtig@xxxxxxxxxxx
-----------------------------------------------------------------------------
Recherchons les enfants, les parents des enfants, les enfants des enfants,
les cloches du printemps, les sources de l'été, les regrets de l'automne,
le silence de l'hiver.
   Philippe Soupault, _Un deux ou trois_.