Re: Abréviations courantes

[Olivier RANDIER <orandier@xxxxxxxxxxx>]

>Je me suis fait descendre parce que je méconnais le sens habituel de
>« abréviation courante ».  Soit.
>
>J'ai appelé « sigle prononcé et non épelé » que qu'il convient
>de nommer « acronyme ».  Soit.

Faut pas prendre les choses personnellement. Généralement, nous réagissons
contre des pratiques envahissantes et que nous déplorons parce sous couvert
de simplifications, elles engendrent souvent plus de problèmes qu'elles
n'en résolvent.

>Mais il semble que le consensus soit loin d'être établi sur quand mettre
>des points ou des majuscules.

Je crois qu'il y a eu consensus, battu en brèche par des simplifications
hâtives (C.F.P.J., Ramat) et par l'américanisation.

>J.-P. L. met des points quand c'est un sigle épelé, et pas de point
>quand c'est un acronyme.  C'est sa méthode, mais il semble qu'elle
>ne soit pas suivie par tous, loin de là.

L'absence de point pose problème, comme dans l'exemple d'intraveineuse, et
surtout en tous caps. Les points ou leur absence spécifie la prononciation.

>Philippe Jallon et Dominique Florentin ont une autre opinion (qui me
>plaît plus).
>
>En tout cas il faut être un petit peu cohérent :
>Si on écrit ONG, alors il n'y a pas de raison de ne pas écrire PDG.

Pas d'accord, ça ne justifierait pas la perte du trait d'union.

>De même O.N.G. implique P.-D.G.

Oui et non. O.N.G. peut être considéré comme un sigle (douteux, il est
vrai), pas P.-D.G.

>Et inversement si on décide d'écrire p.-d.g. alors il faut écrire
>o.n.g. et ne pas mettre de majuscules.

Je suis assez d'accord, les caps d'O.N.G. sont abusives.
Et je suis d'accord pour dire que, même selon le consensus ancien, il règne
une certaine incohérence.

Olivier RANDIER -- Experluette		mailto:orandier@xxxxxxxxxxx
	http://technopole.le-village.com/Experluette/index.html
Experluette : typographie et technologie de composition. L'Hypercasse
(projet de base de données typographique), l'Outil (ouvroir de typographie
illustrative).