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Message : Re: Deux fonctions pour un document

(Stril) - Mercredi 13 Octobre 1999
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Subject:    Re: Deux fonctions pour un document
Date:    Wed, 13 Oct 1999 19:48:04 +0100
From:    Stril <geostril@xxxxxxxxxx>


Thierry Bouche a *crit :
> 
> Concernant « Re: Deux fonctions pour un document », Nicolas ESPOSITO écrit : «
> » Je note bien le « que l'auteur peut refuser » et j'ai bien compris avec les autres réponses que tous les cas sont à traiter différemment. Mais demande-t-on son vis à l'auteur à chaque fois ?
> C'est une négociation en amont et en aval, avant l'acceptation, c'est
> une discussion (qui peut être animée) entre l'auteur et le responsable
> éditorial, après acceptation, on se contentera de toujours soumettre
> les épreuves à l'auteur, oui. C'est là que les petits arrangements
> avec la vie que le typo a pris peuvent ressurgir. L'auteur peut
> toujours ajouter une note de son cru ou un détail -- s'il s'agit de
> quelque chose de plus important, ça devrait à nouveau réactiver le
> processus éditorial...
> > Là encore, dans la presse, c'est moins sûr...

Dans la presse, les auteurs sont des journalistes qui font passer de la
copie aux secrétaires de rédaction et correcteurs (quand il en reste).
C'est à eux à modifier les textes s'ils ne sont pas écrits en bon
français, à supprimer la multitude de points de suspension et
d'exclamation quand ils ne sont pas nécessaires et ainsi de suite. Je
n'ai jamais vu un journaliste revenir la-dessus. Chacun connaît son rôle
et c'est un travail d'équipe. Il ne s'agit pas de changer une justif.
«Enseignant-chercheur» ou «universitaire», faut trouver la bonne
solution, quitte à dialoguer (faut toujours dialoguer).
Les maquettistes, eux, disposent le texte dans une mise en pages. Mais
si un titre est trop long, il sera changé par l'auteur ou le SR. 
Je le répète, tout le travail d'enrichissement du texte incombe au
secrétaire de rédaction. Si la presse s'en passe de plus en plus,
qu'elle ne s'étonne pas que les journaux tombent des mains des lecteurs.
Approches douteuses, mauvaises césures, titraille dantesque en sont
souvent la cause. La culture typo aide à la bonne lecture. Comme en
gastronomie, sachons mettre le couvert pour une voluptueuse dégustation. 

Georges Stril, garde-fou de la typo