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Message : RE: typographie et URL

(Jef Tombeur) - Jeudi 03 Février 2000
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Subject:    RE: typographie et URL
Date:    Thu, 3 Feb 2000 08:18:14 +0100
From:    "Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxxxxxxxx>

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|Sur les coupes, à propos, que ce soit dans les U.R.L. ou dans du texte
|normal, si on tombe sur un mot étranger, on utilise les règles du texte
|courant ou celles de la langue du mot ?
|surf-ing (anglais)ou sur-fing (français)?
|
Dans du texte normal, j'aurais tendance à adopter la rêgle française.
Pour les adresses réticulaires, ayant à m'en "taper" (et saisir) une bonne
douzaine au minimum par mois sur des justifs proches de 4 cm, je suggère
vraiment à tout le monde de couper avec un signe conventionnel (zut, encore
oublié son nom, le ¬) franchement n'importe où.
Peut-être allez-vous hurler. Ma suggestion est d'ailleurs en contradiction
avec l'opinion (que je soutiens) selon laquelle la technique et le
paramétrage permettent pas mal de choses à condition de bien vouloir y
recourir.
Mais j'ai déjà assez de mal à convaincre de la nécessité d'utiliser un signe
conventionnel (simple, si ce n'est pas moi qui compose, il n'est pas utilisé
et ceux qui composent font pratiquement n'importe quoi pour s'en sortir,
selon leur culture : les journalistes composant eux-mêmes avec un logiciel
de PAO triturent un peu la phrase, les PAOistes tentent des étroitisations
et ont recours à des astuces de réglage pour s'en dépatouiller). Bref, pour
le moment, les choses vont mieux dans les titres spécialisés. La plupart des
lecteurs savent qu'il faut faire un peu attention (et remonter jusqu'au nom
de domaine ; je vous jure qu'avant, je recevais des lettres ou méls du genre
: merci de me donner la bonne adresse, celle que vous publiez est fausse...
Effectivement, l'adresse de la page avait changé depuis ma visite ou la
parution, et certains lecteurs ne comprenaient pas qu'il leur suffisait
peut-être de chercher un peu pour la retrouver dans le même site).
Mais il est bien évident que mes confrères de la presse spécialisée, très
tôt sensibilisés au problème, ne sont plus, de loin,les seuls concernés.
Pratiquement tous les quotidiens et les hebdos ou mensuels le sont à plus ou
moins court terme. On va voir quoi ? Des renvois en fin d'article sur fausse
justif et petits corps ? (cas d'une justif insuffisante, ce qui est de plus
en plus le cas - je signale aussi que les noms de domaine "longs" vont faire
leur apparition).
Soit on a une solution simple, soit on aura pour assez longtemps n'importe
quoi.
Que les plus méticuleux s'astreignent, avant de proposer des règles, à
saisir, sur une justif étroite, un texte court (allez, 30 lignes) comportant
une demi-douzaine d'adresses du genre :
http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=12827&Rub=2&Dat=
(désolé pour la pub, pas le temps de trouver un autre exemple authentique).
Ensuite, on discutera.
Je propose un signe conventionnel qui puisse se placer n'importe où et soit
compris parce que, justement, conventionnel. Il prend la place d'une espace
? Bon, pourquoi pas (cf. ci-dessous). S'insère entre "actu.pl" et "?File" ?
Pas trop gênant. Mais évidemment, pour l'espace, un signe voulant déjà dire
"ne coupez pas" dans d'autres contextes, ça me chiffonne.
L'autre solution, c'est ce que j'ai fait souvent. Rédiger autrement. Genre :
sur le site ZDNet, rubrique "actus", blablabla...
Donc, donner les indications permettant de retrouver la page (nom de
l'auteur, bout de titre) et laisser le lecteur se débrouiller avec.
Mais croyez-vous qu'un PAOiste, qui recevrait de la copie saisie sur
texteur, justif large, va aller visiter le site, voir de quoi il en
retourne, retrouver les indications pertinentes, etc. ? Peu le feront.
Or, je le déplore, mais une publication aujourd'hui c'est souvent : un
redchef (qui commmande les articles, fait des RP, etc.) qui ne relit pas
forcément tout, un PAOiste, éventuellement un secrétaire de rédaction (mais
pas toujours, pour certaines publications, c'est l'exception). Et des
pigistes (formés ou non au journalisme).
En tout cas, désolé d'insister, mais tentez l'expérience du réel avant de
relancer le débat sur ce qu'il convient ou non de faire. Cela fait depuis
mi-95 que je me coltine le problème. J'ai pas de religion. J'essaye de m'en
faire une. Provisoire (si on publie tous sur livres électroniques, n'est-ce
pas, le débat prendra une autre tournure).
Mais je suis d'accord avec O.R. C'est sans doute pas inutile d'en parler à
nouveau. Mais plus de la manière d'hier (maintenant, j'ai du https à prendre
en compte, d'autres trucs qu'on ne voyait jamais en 94 : combien d'adresses
comme celle reproduite ci-dessus circa 96 ?).