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Message : Re: On se calme (Jacques Melot) - Mardi 19 Septembre 2000 |
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Subject: | Re: On se calme |
Date: | Mon, 18 Sep 2000 23:17:36 +0000 |
From: | Jacques Melot <jacques.melot@xxxxxxxxx> |
Le 19/09/00, à 0:56 +0200, nous recevions de Olivier RANDIER :
>Mais votre raccrochage aux branches est un peu léger, car il semble >impliquer qu'il est normal d'insulter quelqu'un qui n'est pas nouveau sur la >liste ! Le problème de fond reste le même. > >Pour limiter le bruit là dessus, je m'en tiendrai là. Pas besoin de >palabrer pendant des jours, chacun tirera sa conclusion personnelle. >Ceci dit sans aucune supériorité, évidemment. Je ne cherche pas à >avoir raison ni à faire le chef, simplement à émettre une alerte >relative à l'ambiance de la liste. En tant qu'animateur de la liste, j'entends votre alerte. Je dirais simplement que, connaissant Jacques, je pense que son intention était sûrement plus ironique qu'insultante. Notez d'ailleurs que l'auteur de la question, lui, ne semble pas s'en être formalisé. Comme d'autres l'ont fait remarquer, nous sommes une communauté d'amateurs, dont chacun à sa marotte, ses manies. C'est aussi ce qui fait le charme de la liste, je crois. Qui voudrait se passer des remarques parfois acerbes de Lacroux, par exemple ? Jacques nous a souvent gratifié de son érudition dans certains domaines (et aussi de quelques perles qui auraient leur place dans _le Guide du typographe pervers_), qui valent bien de passer sur quelques sautes d'humeur. Certes, la remarque de Jacques n'apportait rien au débat en cours, mais je crois qu'il serait inhumain de prétendre faire fonctionner une liste comme la nôtre sans bruit, sans "private joke" et sans quelques pétages de plomb. C'est la rançon de la fidélité : beaucoup d'entre nous sont des habitués de la première heure, on en vient à réagir par familiarité, sans toujours y mettre les formes. Je suis sûr que, si Jacques avait fait suivre sa remarque d'un smiley, personne n'y aurait prêté attention. Seulement, je crois qu'il n'aime pas les smileys (pas plus que et/ou et les anglicismes). Bref, je pense que Jacques n'aurait pas dû réagir de façon si abrupte, mais ce n'est pas une raison pour se sentir si facilement insulté. Et si vous lui en voulez encore, pensez simplement à la température qu'il doit faire en ce moment en Islande...
surtout qu'il y fait depuis hier soir un vent à décorner les boeufs. En islandais on a d'ailleurs un mot pour désigner les boeuf écornés (kollóttr), même que pour dire « je m'en fiche éperdument », on dit « je m'en soucie à corne perdue » (« ég kæri mig kollóttan um það »).
Ici on a intérêt à mesurer le froid à l'ombre, enfin je veux dire sous abri. En effet, à la télévision, l'autre jour, un météorologue nous a rappelé qu'un vent de force 10 avec un froid de -15 °C équivaut à un froid de -45 °C sans vent (personnellement, je choisi, les yeux bandés, un froid sans vent, quelque soit sa température - pourvu cependant que cette dernière n'excède pas +20 °C)
Sur ce, je vais me verser un petit calva (toujours la même bouteille depuis la fin juin !)
Jacques Melot
Olivier RANDIER -- Experluette mailto:orandier@xxxxxxxxxxx http://technopole.le-village.com/Experluette/index.html Experluette : typographie et technologie de composition. L'Hypercasse (projet de base de données typographique), l'Outil (ouvroir de typographie illustrative).
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