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Message : Re: Fontes pour les maths

(Michel Bovani) - Jeudi 12 Avril 2001
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Subject:    Re: Fontes pour les maths
Date:    Thu, 12 Apr 2001 10:42:46 +0200
From:    Michel Bovani <michel.bovani@xxxxxxxxxx>

Le 12/04/01 à 3:52 +0200 Olivier RANDIER a écrit :
Olivier RANDIER a écrit :
 Il m'a semblé que l'option la plus viable
 était de prévoir, par interpolation, une vingtaine de signes pour chaque,
 de manière à couvrir de une à dix lignes de hauteur, par demi-ligne (pour
 un interlignage idéal).

je connais un système qui en propose 255 ...

Sadique... ;-(

 D'autre part, je me suis rendu compte, en essayant,
 qu'il n'y a pas de limite en type 1 à la hauteur des signes (alors qu'il y
 a une limite en largeur, en tout cas dans FontStudio).

bizarre, si la bbox d'un caractère excède certaines dimensions, pas mal
de RIP explosent.
Pb justement rencontré sur une police d'accolades extensibles.

Bon, je ferais des tests, de toute façon. C'était des vrais RIP PostScript
ou des clones ? C'est juste qu'il me semble un peu c... de redimensionner
tous les signes à la même taille pour ensuite les remettre à l'échelle
(surtout qu'il n'est pas évident de savoir à quelle échelle) et à la bonne
hauteur. Les prévoir directement à la taille et centrés sur l'axe math
paraît du simple bon sens.

 Pour les signes ayant deux axes d'enjambement (somme, produit), j'envisage
 un système mixte : signes interpolés pour la hauteur, raccords en kit pour
 la largeur. Qu'en pensez-vous ?

ça me semble monstrueux. déjà les exemples de signes de sommations en
chewing-gums de la thèse de Jacques m'avaient donné le mal au coeur. Un
signe de somme, c'est un sigma qui a acquis une signification donc un
dessin propre, mais ça ne s'étend pas à la hussarde de tous côtés. Une
intégrale n'a pas non plus vraiment de raisons de s'étendre à l'infini ;
les seules choses qui doivent vraiment pouvoir exister dans toutes les
dimensions, ce sont les accolades, les parenthèses, les crochets, les
filets... (horizontal et vertical)

les symboles sont des symboles, il n'y a pas de raison qu'ils soient
déformés.

Bon, je vais toujours les prévoir, ce n'est pas très compliqué, je pourrais
toujours laisser tomber ce qui manifestement ne sert à rien.
Mais, pour les intégrales, il y a plein de tailles différentes dans Math
Pi, ça doit bien servir à quelque chose, non ?

Il y a souvent des tailles différentes pour les formules hors texte (en vedette) et dans le texte. (Valable en gros pour tous les grands opérateurs), de façon à pouvoir utiliser ça dans un pavé sans rompre l'interlignage. Ensuite, pour les intégrales j'ai déjà vu une version dont la taille s'adaptait à ce qui suivait, mais :

-- ça n'est pas la pratique la plus répandue ;
-- ça ne se pratique que lorsque ce qui suit n'est pas trop encombrant quand même (fraction à quatre étages par ex.) -- ça n'a d'intérêt que pour des ouvrages didactiques où l'on veut expliquer comment on calcule une intégrale ; sinon n'importe qui de sensé définirait une variable pour représenter le bazar encombrant.

Deuxième question : le sigma de somme et le pi de produit doivent-ils
nécessairement déborder de la ligne de base et de la hauteur des caps, ou
cet artifice (qui me défrise) est-il superflu ?

Ce sont des grands opérateurs : centrés sur l'axe math et suffisamment grands pour que l'on voie sans ambiguité qu'ils portent sur toute l'expression qui suit sans que l'on aie besoin de mettre des parenthèses (je sais pas si j'ai bien compris la question...)

--
Michel Bovani