Re: URL sur papier

["Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxx>]

> Et je ne sais pas s'il existe une norme. :-)
>
Pas de norme mais on préconise l'usage du signe de continuité ou
de non-division, soit ¬
(sur PC, ALT+O172)
Plusieurs avantages :
- discret ;
- usage "conforme" à la dénomination du signe (ne pas couper) ;
- assez facilement reconnaissable par l'utilisateur ("un tiret
bizarre" qui n'est donc pas un tiret simple).

Bref, utilisé dans un magazine informatique, sans explication,
cela n'a pas valu d'appels du genre : "j'ai composé votre URL,
mais j'ai une erreur 404". Et les habitués ont vite compris qu'un
tiret pour un trait d'union (genre d'URL du style
www.machin-chose.com) est un trait d'union (donc à saisir, même
s'il apparait en bout de ligne) et qu'un ¬ marque une division (à
ne pas saisir).

Bref, cela fait trois ans que ce sujet a été débattu sur cette
liste. Jusqu'à présent, personne ne s'est manifesté pour
considérer qu'un autre usage serait préférable. Aucune suggestion
meilleure n'a été avancée sur les autres listes qui ont eu à en
connaître (à ma connaissance).
Le seul problème : certaines polices (celles de J.-F. Porchez en
particulier) ignorent ce signe. Mais la plupart l'incluent.
De toute façon, même s'il n'existait pas dans une police, toutes
les polices dites "de base" (core fonts) des systèmes
d'exploitation l'incluent. On pourra toujours changer de police.
Par conséquent, que vous composiez dans n'importe quelle langue,
n'importe quel système d'écriture, le signe est accessible.
En pratique : insérer à l'endroit propice, faire un retour forcé à
la ligne.
Si le texte doit être redéployé (reformatage adaptatif, par ex.),
on peut toujours tenter l'adjonction d'une espace insécable (en
corps largement inférieur). Mais là, effectivement, il y a risque.
Il faudrait normaliser... De manière à ce que le signe soit traité
comme un signe de division par les logiciels. Et donc placé
automatiquement (ou éliminé s'il ne s'impose plus).
La plupart des rédacteurs francophones de codes typographiques ou
d'aide à la rédaction ont vu leur attention attirée sur ce point
particulier. Hormis R. Guibert, aucun n'a pour l'instant manifesté
l'intention de le signaler dans une prochaine édition de leurs
ouvrages. Mais je ne désespère pas...