Re: URL sur papier

["Jef Tombeur" <jtombeur@xxxxxxx>]

>    Rares, en fait, sont les gens qui tapent une URL

Là, on s'égare un peu (par rapport à l'objet de la liste, mais
bon, on l'a tous fait).
Mais il est bon de situer la typo et ses usages en fonction de
nouveaux usages et de perspectives prévisibles...
Comme le signalait Philippe, "Il m'est déjà arrivé de recopier
_machinalement_ un point final, l'effet de mimétisme l'emportant
alors sur la syntaxe réticulaire... ;-)". Dont acte... Reste que
composer (saisir) un point final après un .xyz (com, org, fr,
etc.) n'a plus la même importance que par le passé (on peut saisir
ce point, on accède quand même au site). Bon, le sujet m'a
bougrement intéressé parce que je rédigeais, sur justifs courtes
(colonnes étroites), de petits textes (paragraphes de quelques cm
de hauteur) bourrés d'Url. Traducteur aussi (de textes ou manuels
généralement liés à l'informatique, enfin, maintenant que je n'ai
plus l'occasion de traduire de la littérature), je suis
fréquemment confronté au problème de la division des Url.
Non, les "gens qui tapent une Url" ne sont pas rares... La presse
leur signale des tas de sites, de multiples textes imprimés leur
indiquent des références de sites. En fait, oui, les journalistes
spécialisés, les auteurs, vont, via des moteurs, à la recherche de
ces sites. Y passent des heures... Justement pour dénicher des
nouveautés, et simplifier la vie de leurs lecteurs en leur
épargnant de faire les mêmes recherches.
Alors, tout dépend du public auquel on s'adresse... Actuellement,
que j'utilise ou non ¬, pour la catégorie de lecteurs à laquelle
je destine mes écrits ou traductions, peu importe... Ils ont
pratiquement tous un accès rapide à l'Internet, ils "rectifieront
d'eux-mêmes". Ce n'était pas le cas quand, ayant été parmi les
premiers à mentionner des sites dans un magazine spécialisé,
certains lecteurs se connectaient pour la première fois et
saisissaient les Url mentionnés.
En revanche, tenter, par l'application de règles typographiques,
de faciliter la "tâche" (de compréhension instinctive) des
lecteurs, tenter, par effet d'entraînement, de faire en sorte que
ceux qui rédigent, corrigent, saisissent, mettent en forme des
textes, puissent trouver quelque chose qui leur convienne, ne me
semble ni superflu, ni inutile.
J'estime que l'emploi du ¬ est la solution la plus élégante, la
plus conforme aux usages antérieurs, etc. Et que, faute de mieux,
ce n'est pas très contraignant. Je relève aussi que cette question
de la division des Url devient récurrente.
En fait, il faudrait peut-être finir par se déterminer...
- exposer les méthodes possibles (par ex., emploi du ¬ ou
suppression du signe de division, etc.) ;
- donner les arguments pour et contre (et les justifier) ;
- décider et préconiser, divulguer.