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Message : Re: Et pis... scènes (Lacroux) - Mardi 08 Janvier 2002 |
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Subject: | Re: Et pis... scènes |
Date: | Tue, 08 Jan 2002 22:22:23 +0100 |
From: | Lacroux <lacroux@xxxxxxxxx> |
Jean Fontaine a écrit : > > Auteur-trice-s ? > Non seulement elles sont nulles, mais, contrairement à ce que certains > semblent laisser entendre, ce genre de troncations prônées par la Suisse ne > font PAS (ou plus) partie des recommandations officielles d'autres États > francophones (Québec, Belgique, France) en matière de féminisation. Au > Québec, ces artifices typographiques ont connu une certaine mode dans les > années 70 et 80, mais le bon sens a repris ses droits et ils ne sont plus > recommandés. ---- Cher ami, si vous me comptez au nombre de ces « certains », et cela est certain, je vous convie à un brin de relecture. Je n'ai rien laissé entendre de tel. Voici ce que j'ai écrit, dans des termes simples et dans une syntaxe à la portée de tout individu sachant lire : « Petite précision : sur le strict plan de la langue, je n'ai rien contre « la » ministre (ou la juge, ou tout ce que l'on voudra) ; ce qui me gêne, c'est l'argumentation. « Cet aspect-là de la question est évidemment hors charte. Les débilités « épicènes » québéco-belgo-suisso-franco-zéropéennes aussi (elles ne peuvent intéresser que les personnes de Cro-Magnon, et encore). Ce qui ne l'est pas, c'est les atrocités du style « enseignant-e-s »... ou « enseignant(e)s », ou « enseignant/e/s »... Ici, nous sommes au coeur d'un délire partiellement typographique... » Fin de citation. Pensez-vous que j'ai condamné ainsi l'emploi de « la ministre » et que j'ai dans le même mouvement approuvé l'argumentation qui me gêne ? Contestez-vous le fait que les balourdises « épicènes » du style « les droits de la personne » (cf. l'exemple donné : la personne de Cro-Magnon) SONT aujourd'hui comme hier chaudement recommandées au Québec ? Prétendez-vous que j'ai associé les atrocités du style « enseignant(e)s » au Québec d'aujourd'hui ou même d'hier soir (ce qui aurait été justifié) ou à une quelconque région francophone ? Bref, considérez vous que j'ai écrit le contraire de ce que j'ai écrit ? ------------------------------------------------------------ > Sur la question plus générale et moins chartésienne de la féminisation, > comme d'habitude, on amalgame tout. ---- Ah oui ? Distinguer nettement trois catégories (dont deux « hors charte ») serait un amalgame, alors que le judicieux emploi de « on » et de « tout » enserrant « amalgame » serait une démonstration d'élégance dialectique ? Je n'ai pas l'intention de m'appesantir ici sur les deux premières « catégories », car ce n'est pas le lieu. Sachez toutefois que je n'ai rien contre « une professeur » ou « une auteur », pas plus que contre « une fleur », mais que je récuse les pitreries comme « une professeure », « une auteure » : j'ai fourni mes raisons ailleurs et à plusieurs reprises. Cordialement, Jean-Pierre Lacroux ----------------------------------------------------------- Bibliographies, citations (langue française, typographie) : http://users.skynet.be/typographie Mise à jour : 28 octobre 2001
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