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Message : Re: Et pis... scènes

(Jacques Melot) - Mardi 08 Janvier 2002
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Subject:    Re: Et pis... scènes
Date:    Tue, 8 Jan 2002 18:59:33 +0000
From:    Jacques Melot <jacques.melot@xxxxxxxxx>

Title: Re: Et pis... scènes
 Le 8/01/02, à 11:30 -0500, nous recevions de Jean Fontaine :

>    Si on présuppose que le débat concerne la façon d´écrire le "e"
> excédentaire, le débat est à sa place :
>    Auteur(e)s ?
>    Auteur/e/s ?
>    Auteur{re}s ?
>    Auteur-trice-s ?
>    (Toutes ces formes sont lourdes, laides, nulles.*)

Non seulement elles sont nulles, mais, contrairement à ce que certains
semblent laisser entendre, ce genre de troncations prônées par la Suisse ne
font PAS (ou plus) partie des recommandations officielles d'autres États
francophones (Québec, Belgique, France) en matière de féminisation. Au
Québec, ces artifices typographiques ont connu une certaine mode dans les
années 70 et 80, mais le bon sens a repris ses droits et ils ne sont plus
recommandés.

Sur la question plus générale et moins chartésienne de la féminisation,
comme d'habitude, on amalgame tout. Juste une suggestion de lecture (deux
opuscules récents de Louise Larivière) pour ceux-euses qui voudraient se
donner la peine de sérier les problèmes.

  Pourquoi en finir avec la féminisation linguistique
  http://editionsboreal.com/pourquoifinir.html

  Comment en finir avec la féminisation linguistique
  http://www.00h00.com/

Le premier volume a le mérite de bien classer les arguments habituels pour
et contre la féminisation. Le deuxième (téléchargeable, mais pas gratos)
décrit bien les divers aspects linguistiques de la question et les solutions
déjà suggérées par organismes officiels de divers pays francophones. Mais je
diverge d'avec bien des opinions, positions et conclusions de l'«
autrice »...

Jean Fontaine


   La présentation qui est faite du livre à la première adresse que vous indiquez est édifiante. On trouve un dessert sur une des pages de l'université de Montréal.

   Jacques Melot