Re: typo des années 1950

[Jean-Denis <rondinet@xxxxxxx>]

>>> dans mon souvenir on avait dit qu'un
>>> À en plomb serait trop fragile (beaucoup plus fragile en tous cas qu'un É)
>>> donc il était souvent absent.

< Ça, à mon avis, c'est une rumeur à la Jean-Denis

   Dans les casses (compo manuelle) où le "à" cap aurait existé, il aurait
été aussi fragile que le "é" (1) : c´est la partie en surplomb, le crénage,
qui explosait souvent lors de l´impression -- et celles qui avaient résisté
au tirage ne survivaient pas à la "distribution".
   En fait ces polices (de même que les polices d´anglaises, pour les
faire-part de mariage, aux innombrables crénages) ne servaient qu´une fois,
ce qu´un bon prote avait déjà prévu lors de l´établissement du devis.

      Amicalement__
      ___Jean-Denis

(1) Un "à" et un "é" ont la même forme, c´est-à-dire un parallélépipède !

>>> ce qui peut avoir impliqué que les accents étaient crénés
>>> (Jean-Denis, tu pourrais confirmer ?)

   On avait le choix de polices :
a) avec un vrai beau crénage (compo manuelle à la casse ; fragile, cher,
voir ci-dessus) ;
b) avec un petit accent ridicule, puisque de la taille du talus de tête
(grosso modo, 1 point en corps 12 ; à la lino) ;
c) avec un gros bel accent mais sur une cap presque de la taille d´une
petite cap (à la lino ; moche !) ;
d) rien du tout (pas le temps, ou compo faite par un "canardier").
   Il faudra que je vous scanne à 1000 % des textes au plomb et que je
mette des petites flèches pour vous mettre tout ça bien en vue.
   (Mais pour cela veuillez attendre encore trois ans, quand j´aurai cessé
mes activités mercenaires :-)))