Re: calligraphie d'enseignant : pathologie

[sabine <sabine.pl@xxxxxxxxxx>]

Jean Filleau wrote:

> Justifie-t-elle, et alors comment, une pratique aussi aberrante ?

Vis-à-vis des élèves, les enseignants se justifient rarement... je ne
l'ai pas
encore rencontrée, mais le pbm n'est pas qu'elle se justifie, il faudrait
qu'elle réalise simplement que c'est illisible, donc inutilisable.
Quitte à
taper ses textes.


> avis encore moins serein, de l'enseignant que je suis : pathologie, sans
> doute ;

Merci de cet avis critique,  j'ai si souvent rencontré un "front uni",
solidaire avec n'importe quoi, dans ce milieu...


> certains enseignants, qui vont sans doute mal, professionnellement ou non,
> s'aggrippent parfois à des formalismes qui, en leur donnant des certitudes,
> leur évitent toute autre remise en question.

Comme tout un chacun.

Mais l'écriture se "dessine" à l'adolescence et reste assez constante ensuite,
une dépression passagère ne la modifie pas de façon significative; il
est hors
de question de faire de la graphologie sauvage (pléonasme ?!) mais c'est une
expression de la personnalité, c'est là que cela fait peur...


> L'effet est catastrophique sur
> de jeunes élèves.

Oui. C'est corroboré par d'autres aspects de son comportement, qui n'ont rien
à voir avec cette liste.

Merci de votre avis d'enseignant, je me demandais si je ne focalisais
pas sur cet aspect par déformation (ou formation ?) professionnelle !

Sabine.