Re: calligraphie d'enseignant ou pathologie ?

[Michel Bovani <michel.bovani@xxxxxxxxxx>]

Le 29/09/02 12:40, « Paul Pichaureau » <paulp@xxxxxxxxx> a écrit :

> Le samedi 28 septembre 2002 (16:21:19), sabine :
> 
> 
> 
>> Michel Bovani wrote:
> 
>>> D'après mon expérience, une classe de première est parfaitement capable de
>>> régler ce genre de problème, au moins dès lors qu'il se manifeste de façon
>>> aussi objective.
> 
>> Comment ?
>> Lui demander de taper ses textes ?
>> Qui pourrait jouer le rôle de médiateur ?  il est nécessaire vu sa relation à
>> la classe, elle n'admettra aucune demande venant des élèves.
>> Expérience bienvenue !
> 
> Il ne faut pas trop en mettre sur le dos de cette prof d'anglais. A
> mon avis, elle doit être consciente de ne pas avoir une écriture
> lisible. Je dis ça parce que je sais d'expérience que c'est un souci
> chez beaucoup d'enseignants.

Vu la tournure prise par le fil, je m'étais juré de ne plus intervenir mais
bon...

Pour un enseignant, être lisible n'est pas seulement un souci, c'est une
obligation professionnelle !
De par son statut cette personne ne peut être évaluée ni par les élèves, ni
par les parents d'élèves : il n'est donc pas question de lui mettre ici
quoique ce soit sur le dos.

Mais on peut observer le document dans l'esprit de cette liste et si
possible dans le respect de la charte : ç'est à peine déchiffrable, en
particulier par quelqu'un qui est en situation d'apprentissage et ne lit pas
l'anglais couramment. Ça me semble objectif, et pour moi tenter d'en dire
autre chose c'est pratiquer la langue de bois.

Le problème qui est derrière, c'est la façon dont les institutions
maîtrisent (ou ne maîtrisent pas) la qualité des écrits qu'elles produisent
: on en a déjà parlé... Et ça, ça n'est pas hors charte !
-- 
Michel Bovani