Re: [typo] R églage de l'approche des caractères

[Thierry Bouche <thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>]

Le mercredi 23 avril 2003 à 04:54:35, Jean-François Roberts écrivit :


JFR> 1. L'expression latine est "deus ex machina" ; "maquina" est un hispanisme
JFR> (ou du latin de cuisine, au choix).

mea maxima culpa : je n'ai aucune notion de latin (pas même de cuisine),
ce qui ne m'empêche pas d'y recourir parfois. Espérons qu'à force de
pans on ze bec, je m'amenderai... (mais rien n'est sûr : je n'ai aucune
notion de typo, et on voit ce que ça donne !)

JFR> 2. Ce deus ex machina existe : je l'ai rencontré de multiples fois, sous son
JFR> appellation, plus courante en France, de "directeur artistique" (DA pour les
JFR> intimes).

Oui, le DA est un personnage central souvent évoqué dans les discussions
auxquelles j'ai fait référence.

La typo est une quadrature, c'est un fait connu. Mais on finit par
mélanger deux discussions : les conditions de travail et les demandes
absurdes imposent, quand on n'a pas la position de force, de faire
n'importe quoi. Bon, c'est ce qu'on fait quand on n'a pas eu la chance
de naître fils à papa. Mais vous êtes allé beaucoup plus loin, en
affirmant qu'il n'y avait fondamentalement pas d'état d'âme à avoir,
puisque l'empirisme établit que le massacre de la typo ne gêne que les
typos. C'est ce point-ci (totalement inutile dans la discussion
pragmatique) qui soulève les boucliers.

maintenant, oui, moi qui ne fréquente pas les ateliers, une chose
m'étonne un peu : la typo a toujours été rigide, en plomb ; les
contraintes matérielles ont toujours plus ou moins été les mêmes (textes
impossibles à caser dans une maquette, budget et délais trop courts,
etc.) ; l'informatique s'est imposée depuis très peu de temps. Comment
est-ce qu'on faisait, avant ? Ce n'est pas une question rhétorique !

 Thierry Bouche