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Message : Re : Réf. : Re: [typo] Re: Re: Jésus [étaitFlore latine]

(Didier Pemerle) - Mardi 07 Octobre 2003
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Subject:    Re : Réf. : Re: [typo] Re: Re: Jésus [étaitFlore latine]
Date:    Tue, 07 Oct 2003 22:04:32 +0200
From:    "Didier Pemerle" <didpem@xxxxxxx>

>
> Petite rectification
> Il n'y a pas d'an 0.
> On passe directement de l'an -1 à l'an 1.
> Ce n'est pas très logique mais c'est comme ça.
>
>
>
> Veuillez répondre à typographie@xxxxxxxx
>
> Pour :        typographie@xxxxxxxx
> cc :         (ccc : Dominique PUNSOLA/A/EDFGDF/FR)
> Objet :        Re: [typo] Re: Re:  Jésus [était Flore latine]
>
>
>> « Jésus  Christ » suggère  un  prénom suivi  d'un  nom, alors  qu'il
>> s'agit  en  fait  de Jésus  l'Oint,  sur  le  modèle de  Charles  le
>> Chauve. Vous  me direz que cela  n'en justifie pas  un trait d'union
>> pour autant, ce  à quoi je vous répondrai que  l'usage est passé par
>> là... Peut-être marque-t-on  ainsi une meilleur identification entre
>> ce qu'il est, c'est-à-dire Jésus et sa qualité, (le) Christ.
>
> Et pour le théologien, Jésus est  un personnage historique ; il a vécu
> aux environs  de l'an  zéro et s'est  manifesté par des  miracles, des
> discours et un polémique forte contre les Pharisiens.
>
> En revanche,  (le) Christ  est à  la fois homme  et Dieu  ; il  est le
> personnage historique  de Jésus, reconnu comme fils  de Dieu, crucifié
> et ressuscité.
>
> Le binôme Jésus-Christ peut donc, àmha, sans problème s'écrire avec un
> trait d'union  dans une vision chrétienne. Le  trait d'union insistant
> sur cette dualité homme-dieu.  Je ne comparerais donc pas Jésus-Christ
> à Charles  le Chauve. L'Oint est  avant tout une qualité  juive et, si
> nous parlons en régime chrétien, Christ prend une acception autre.
> est  le  fils de  Dieu  le  Père,  partie
> intégrante de la
> Difficile d'être clair avec un débat si complexe...
>
> --
> Nicolas Friedli

[Je réponds par l'intermédiaire du message de Dominique Punsola à celui de
Nicolas Friedli, dont l'en-tête est endommagé.]
Faire porter à une division (trait d'union) la charge de signifier la double
nature de Jésus, c'est, à mon avis, placer le sens là où il n'est pas : il
est dans l'adjectif Christ, l'"oint" du Seigneur, le Messie attendu par les
juifs. Je n'ai donc aucun état d'âme (?) à respecter l'usage de mettre une
div., puisque sa présence ou non n'entraîne pas de changement de sens. En
revanche, j'observe les graphies Jean Baptiste (Jean l'Immergeur ou le
Baigneur) et Marie Madeleine (du village de Magdala) sans div., ne serait-ce
que pour les distinguer des prénoms correspondants. Et là, effectivement, à
mon avis, le choix typographique du blanc entre les noms supporte un sens.
Cordialement.
Didier Pemerle