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Message : Re: [typo] notes de bas de page

(Alain Hurtig) - Vendredi 01 Décembre 2006
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Subject:    Re: [typo] notes de bas de page
Date:    Fri, 1 Dec 2006 07:54:39 +0100
From:    Alain Hurtig <alain@xxxxxxxxxxxxxx>

At 22:28 +0100 30/11/06, Jean-François Roberts wrote:
>Vous apprendre votre métier : non. Mais vous rappeler que votre métier, si
>parfait fût-il, ne couvre pas tous les cas de figure.
>
Si : tout ce qui concerne la parole écite, sans excepter aucun secteur. Et
sur la numrotation de otes, tout a été dit ici, je crois.

>Pour preuve votre
>refus d'admettre l'existence même de ce qui vous heurte.
>
Je ne peux qu'admettre l'existant, puisque j'en déconseille la pratique, et
que j'augmente mes tarifs quand on me force à de belles aberrations.

>le faire disparaître en... disqualifiant - pour incompétence typographique -
>non pas l'ensemble de la communauté universitaire (ça serait difficile) mais
>tel ou tel archéologue que vous avez pu anecdotiquement rencontrer.
>
Ce que j'adore chez les pédants, c'est leur disqualifiante arogance ;-).

>Or les normes qui vous défrisent
>
Ce ne sont pas des normes, à ce titre elles ne sauraient me défriser (et
d'ailleurs je suis chauve). Ce sont des monstruosités, rien de plus. Je ne
dis pas que ça ne se fait pas, je dis que ça ne devrait pas se faire.

>ne sont pas des lubies d'individus
>
Non : ce sont de mauvaises habitudes, qu'ici rien ne vien justifier - ce
n'est pas toujours le cas : par exmeple les bibiothécaires ont des façons
bien à eux de cataloguer les livres. Pas question de leur suggérer que «
typographiquement », on ne fait pas comme ça : la emarque n'aurait aucun
sens.

Mais pour des notes en bas de page....

>mal
>dégrossis typographiquement :
>
Je me contrefiche de dégrossir qui que ce soit, cher arrogant pédant.
Personne n'est obligé apprendre la typographie, pas même les auteurs. Je
suggère simplement qu'ils - fouilleurs de pierres, romanciers,
académiciens, tout ce que vous voudrez - laissent les gens faire leur
travail (d'éditeurs, de graphistes, de typographes, d'imprimeurs) sans trop
se mêler de ce qui ne les concerne pas et pour quoi ils n'ont parfois (pas
toujours) aucune compétence. Ça n'exclut ni d'en parler avec eux si ça les
intéresse, ni de respecter leur point de vue s'ils en ont un à donner.

Au fait, ils choisissent aussi la densité d'encre et le type de presses
offset correpondant à leurs « normes », vos savants antiquaires ? Non ?
Pourquoi ? Parce que Word ne leur permet pas ? Ah bon...

>Communauté contre laquelle l'individu que vous
>êtes ne peut strictement RIEN.
>
Lol.

>Ce qui permet de nuancer sérieusement
>l'intérêt de votre prise de position.
>
Je vous lis depuis longtemps, M. Roberts, et depuis longtemps je vous amire
- mieux : je vous aule. L'humilité de votre ton, surtout, et la finesse de
vos points de vue, sont l'objet de ma perpétuelle adoration.

>Si vous étiez passé par le labeur (celui d'antan... disons avant 1985...),
>
Vous écrivez sans savoir, hélas ! Ma première entrée dans un atelier de
compo s'est fait en 1957. Voilà qui ne nous rajeunit guère.

>vous auriez rencontré en quelques années suffisamment de cas surprenants,
>dérangeants et "hors normes" pour vous rendre un tantinet moins dogmatique
>
Lol.

>(et sans doute encore plus parfait dans votre métier).
>
Moi, j'apprends tous les jours, et je me remets tous les jours en cause :
de là viennent sans doute les pécadilles qu'aimablement vous avez la
gentillesse de relever dans mon travail (on ne se connaît pas vous et moi ;
mais tant pis, c'est comme ça).

>Vous comprendrez pourquoi je préfère intervenir de la sorte, dans des débats
>qui tournent systématiquement à l'incantatoire...
>
C'est bien vrai, ça.