RE: [typo] Parties d'un ouvrage

[CHARLES MASSON <cha_493@xxxxxxxxxxx>]

Les chiffres romains bdc se nommaient "chiffres de finances" (me souviens pas de la source)
à l'origine, le j "était utilisé à la place du dernier i pour éviter les fraudes dans les actes (idem).
Pour le numérotage des pages du cahier de tête, peut-être s'agit-il de la reprise d'une tradition horlogère (le "quatre" du cadran est toujours écrit IIII et non pas IV)

> From: leraillez@xxxxxxxxxx
> To: typographie@xxxxxxxxxxxxxxx
> Date: Mon, 15 Dec 2008 22:15:12 +0100
> Subject: Re: [typo] Parties d'un ouvrage
>
>
> Le 15 déc. 08 à 18:11, Jean-Michel Paris a écrit :
>
> > Les pages des sections précédant le corps du texte étaient autrefois
> > numérotées en chiffres romains pour simplifier le travail de
> > l’imprimeur. On pouvait ainsi composer le corps du texte avec une
> > pagination définitive avant-même d’entreprendre les sections
> > préliminaires dont la copie n’était parfois reçue en version
> > définitive que longtemps après le corps du texte. Peut-être par
> > continuation mal avisée de cette pratique, on peut voir aujourd’hui
> > des bouquins qui ne comportent plus de numérotation des pages
> > préliminaires, ce qui est une erreur.
>
> A ce propos, si je remets la main dessus, j'ai des livres dont les
> pages préliminaires sont numérotées en romain mais avec plusieurs
> particularités que voici de mémoire :
> -- Les chiffres romains sont en bdc et non en cap (xvi et non
> XVI) ;
> -- Le j est utilisé à la place du i dans certains cas (quand il
> y en a 4 si ma mémoire est bonne ;
> -- 4 est écrit iiij et 9 viiij il n'y a donc pas de soustraction
> mais que des additions.
>
> Si quelqu'un confirme, peut-il m'expliquer les raisons? Je suppose que
> les chiffres romains sont en bdc parce que les chiffres arabes le sont
> aussi mais cela s'arrête là.
>
>
> --
> Benoît Leraillez
>
> Seuls les idéaux ne changent jamais d'avis.
>

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