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Message : Re: [typo] Caractèreshébreux du XVIe siècle => édition scientifique ?

(Thierry Bouche) - Mardi 20 Janvier 2009
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Subject:    Re: [typo] Caractèreshébreux du XVIe siècle => édition scientifique ?
Date:    Tue, 20 Jan 2009 12:53:36 +0100
From:    Thierry Bouche <thierry.bouche@xxxxxxxxxxxxxxx>

Le dimanche 18 janvier 2009, vers 11:44:39, Alain Hurtig écrivit :

A> Ce qui manque, ce sont des plateformes efficaces pour trouver facilement ce
A> qu'on cherche...

bof, en fait ça existe, il y a d'une part des outils professionnels
puissant et chers (genre Scopus) et d'autre part Google. Être visible
sur internet, c'est surtout pour l'instant disposer d'un texte intégral
accessible et bien préparé pour Google (quelque chose comme 80 % des
accès aux sites d'Elsevier et ses confrères se fait comme ça, à peu près
plus personne n'utilise de moteur de recherche spécifique).

A> Il n'y a rien qui fédère les textes anciens en français numérisés et
A> librement accessibles, rien qui fédère vraiment, à ma connaissance,
A> les numérisations de journaux, de revues, etc.

Hum, pour les sciences humaines & sociales, il y a tout de même en
France le Très Grand équipement Adonis (persée, revues.org). Dans
d'autres domaines, c'est plus éparpillé...

A> Et puis dans les sciences humaines, hormis quelques revues courageuses et
A> pionnières, Internet reste un vaste continent qu'on refuse d'aborder.

ben tout de même plus de cent sur revues.org !

*****************

Mais la question de Jacques va plus loin : un blog est juste un
diffuseur d'égo, ça n'est pas un format de publication pérenne. De
nombreux sites de référence sont nés comme pages perso d'un enthousiaste
isolé (les pages typo de Luc Devroye, p. ex., devenues un portail
incontournable ; les pages de JPL, aussi, qui lui survivent d'une bien
étrange façon...). Eh bien ces choses-là vont disparaître. Il pourra
peut-être en exister une trace dans l'archive de l'internet, tant que ce
service existera, mais les liens mourront assez vite, l'environnement
logiciel nécessaire disparaîtra, la compatibilité des formats ne sera
plus assurée. La seule condition de survie des documents produits et
rassemblés est probablement de les diffuser sous une licence très
libérale, qui incitera la copie, le piratage, la réutilisation quand
plus personne ne maintiendra le site principal, mais rien  ne
permettra d'assurer la cohérence du fonds, un peu comme les ventes aux
enchères de collections dispersées par lots après la disparition du
collectionneur...

   Thierry