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Message : Re: [typo] Ramat européen

(André Bellaïche) - Vendredi 20 Novembre 2009
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Subject:    Re: [typo] Ramat européen
Date:    Fri, 20 Nov 2009 00:29:42 +0100
From:    André Bellaïche <abellaic@xxxxxxxxxxxxxxx>


Le 20 nov. 09 à 00:15, GilouB4 a écrit :

Cet auteur souhaite sans doute éviter qu'un correcteur zélé rétablisse le texte en romain.

Gilou

On parle évidemment du cas (c'est le seul où j'ai rencontré la phrase « c'est moi qui souligne ») où *dans une citation* l'auteur souligne des mots que l'auteur de la phrase citée n'avait pas soulignés.

Matthieu 22:37 "Il lui dit: Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et *de toute ton âme*, et de toute ta pensée." [c’est moi qui souligne] [[Dans le texte publié sur Internet, les mots *de toute ton âme* sont en gras]].

Meilleur exemple à http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/flang_1244-5460_1994_num_2_3_904?_Prescripts_Search_tabs1=standard&; , p. 46.

A part ça, *C'est moi qui souligne* est le titre de l'autobiographie de Nina Berberova.

A.B.


Le 19 nov. 09 à 23:58, Armelle Domenach a écrit :


J.A.>... (qui n'a pas souri un jour en
voyant un texte italique dont l'auteur dit « c'est moi qui souligne
» ?).

A.B.> L'auteur qui écrit « c'est moi qui souligne » n'est pas si naïf. C'est

d'une part le sens figuré du mot « souligner », et d'autre part un jeu
sur le fait que le soulignement se traduit en typographie par de
l'italique. Notre auteur s'adresse en général à un lectorat qui
comprend ce genre de choses.

[A] Puisque l'italique souligne, la précision « c'est moi qui souligne »
fait sourire, car elle explicite ce que sous-tend l'italique. Cette
précision n'est pas naïve, elle crée un effet redondant.
ArD