[typo] Re: Re: Format A4

[André Hetzel <andre.hetzel@xxxxxxxxxxxxxxxx>]

Le 02/09/2011 19:11, Thierry Vohl a écrit :

> > Donc, si on ne retient pas l'argument relatif au nombre d'or que je 
> > trouve assez fragile (opinion personnelle),
>
> Ce n'est que pure rationalité. Nous l'avons, ce foutu nombre « d'Or », 
> dans l'¦il (p. ex. rapport entre champs monoscopiques et champ 
> stéréoscopique).
Voilà une chose que j'ignorais. Enfin, vue la variabilité des formes de 
visages et de distance entre les yeux, et si on commence à courir après 
les décimales (avec écart type et autre), je ne suis pas sûr qu'on soit 
dans le domaine du facile à étayer.  (Les décimales invoquées ici 
peuvent être relatives au niveau de certitude de l'assertion, il ne 
s'agit pas nécessairement des décimales du nombre d'or.)
> > et en dehors du fait que les tailles de caractères ne sont peut-être 
> > pas prévu pour ce format (c'est le argument auquel j'ai pensé, mais 
> > il me semble de nature contingente), je n'ai pas l'impression d'avoir 
> > bien compris sur quoi reposait la prévention à l'encontre de ce format.
>
> Il est mooooooooooche ;-)) Soit on bosse sur dans le carré (beaucoup 
> moins aisé (Zézé ?) qu'il n'y paraît), soit on bosse sur des formats 
> qui différencient mieux hauteur et largeur. Sans taper fatalement dans 
> le nombre d'or (qui est tout sauf une recette automatique, il faut 
> maîtriser), un format harmonieux et rationnel (et courant dans le 
> livre) est aussi le 2 x 3 (donc 1,5).
Je n'ai pas trop fouillé dans mes affaires, mais, en regardant les 
livres que je trouve autour de moi, j'ai l'impression que des formats 
assez proche du format B5 (177 x 250) ont l'air plutôt courants. Des 
choses égales ou proches de 170 x 240, ou encore 175 x 250 (éditions 
Dunod par exemple).

Dans ce dernier format, je remarque qu'un livre épais paraît 
sensiblement plus allongé qu'un livre plus mince, phénomène optique que 
je n'avais pas remarqué jusqu'à présent (et auquel je ne vois pas 
d'explication évidente).

Voyons les éditions Perrousseaux. En général 160 x 230. Pas tellement 
plus allongé que 160 x 226 (ou 163 x 230), ce qui donne le quotient 
racine de deux.

La Pléiade maintenant. Difficile à mesurer au millimètre près (ce n'est 
pas un parallélépipède rectangle théorique), mais disons 110 x 176 (il 
s'agit de la couverture).  Quotient : 1.6. Cette fois ça marche, 
effectivement.
> Mais quel que soit le format dont on tente d'user, il s'agit déjà de 
> maîtriser les tracés régulateurs. Ils donneront les grilles 
> nécessaires à trouver-choisir les blancs, etc., et jusqu'à 
> l'interlignage et donc le corps.
Cette fois j'ai encore plus de mal à trouver quelque chose qui puisse 
illustrer ce qui précède.

Essayons la Pléiade.

Bible : Non vraiment pas. Et (à cause des notes en bas de page) 
peut-être pas un très bon exemple.

La plupart de mes Pléiades n'ont pas résisté à mon dernier nettoyage de 
printemps (celui qui a fini l'automne dernier), mais j'ai encore ça :

Platon (tome I ou II) : Pour la marge intérieure et le haut de page on 
dirait que oui. (Je vais pas découper les pages pour être sûr mais ça 
doit être proche tout au moins.) Pour la marge extérieure et le haut de 
page : encore plus difficile à dire sans découper le livre, mais en 
regardant bien : non, visiblement. Pour la marge extérieure et le bas de 
page : non, sans doute pas plus.

La Pléiade est un petit format et un petit n'est peut-être pas un bon 
exemple, mais (sans trop chercher nous sommes d'accord) je n'ai rien 
trouvé d'autre.

***

J'aurais une question peut-être pas tout à fait dans le sujet de la 
liste (mais je pourrais éventuellement la poser sur une autre liste) : 
Existe-t-il une extension ou une classe LaTeX qui respecte ces tracés 
régulateurs ?

Car je n'ai pas le souvenir d'avoir lu quelque chose qui semble s'y 
rapporter à la fois à Latex et à ce sujet. (Le sujet a bien été abordé 
dans les cahiers gutenberg, entre autre n° 42 je crois, mais je n'ai pas 
le souvenir de quelque chose mentionnant Latex dans le cadre de ces 
articles.)

Et pardons de pas avoir été plus court bien sûr, mais c'est comme ça 
qu'on peut devenir écrivain (je débute).

André Hetzel