Re: Renfoncement

[Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxx>]

At 15:41 +0200 12/05/97, Thierry Bouche wrote:
>Ce qui est vite moche, c'est quand il y a beaucoup de paragraphes
>isolés par des lignes blanches, avec des renfoncements trop
>importants : dans une telle situation, la composition au pavé ne
>« prend » pas (pas assez de régularité pour ça), et il vaut parfois
>mieux composer au fer à gauche.
>
Franchement, je n'ai compris d'où venait cette manie de mettre une ligne ou
une demi-ligne de blanc entre deux paragraphes. Ça donne des pages pas
tenues du tout, surtout quand, comme le signale Thierry, on a des
renfoncement d'alinéa énormes, de la valeur de cinq ou six lettres en
moyenne.

Le pire, c'est évidemment dans la littérature mathématique, puisque par la
force des choses, les pages sont déjà très blanchies à cause des formules
(qui occupent rarement toute la ligne, sui sont généralement centrées, qui
ont du blanc avant et après pour mieux les isoler, etc.

À signaler une pratique qui eu son heure de gloire dans les vingt dernières
années, mais qui tend à être abandonnée (sauf peut-être dans la presse
magazine) : ne pas mettre de renfoncement au premier alinéa d'un chapitre
ou d'une sous-partie d'un texte (après un inter-titre).

C'est assez joli, peut-être un peu redondant par rapport à l'inter-titre,
mais c'est joli. Inconvénient pratique : ça donne plus de travail au
monteur qui doit contrôler ses renfoncements d'alinéa...

Alain Hurtig         alain.hurtig@xxxxxx
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« Quand on n'a plus rien à désirer, tout est à craindre ; c'est une
félicité malheureuse. La crainte commence où finit le désir. »
   Baltasar Gracian, L'homme de cour.