Archive Liste Typographie
Message : Re: Renfoncement

(Jean-Pierre Lacroux) - Lundi 12 Mai 1997
Navigation par date [ Précédent    Index    Suivant ]
Navigation par sujet [ Précédent    Index    Suivant ]

Subject:    Re: Renfoncement
Date:    Mon, 12 May 1997 23:06:57 +0100
From:    Jean-Pierre Lacroux <lacroux@xxxxxxxxx>

Alain Hurtig écrit:
> Voilà une distinction un peu bizarre, et qui ne tombe pas sous le sens
> commun. 
----
Possible... Elle figure néanmoins dans quantité de codes et de manuels
publiés au cours des deux siècles précédents (la dactylographie n'y est
pour rien). Toutefois, cela n'est pas l'essentiel, car ces ouvrages
regorgent de conventions qui ne tombent pas sous le sens commun... Ce
qui compte, c'est que cette distinction entre paragraphe et alinéa  est
mise en ?uvre dans quantité de textes, littéraires ou non. De grands et
de petits écrivains l'ont parfaitement maîtrisée. Oublier les subtilités
qu'elle permet serait très dommageable.
----
> En pratique, pour les indications de mise en pages fournies par les
> auteurs, j'écarte par principe celles qui ne rentrent de toute façon pas
> dans la charte graphique de la collection (du genre plein d'espaces entre
> les par... les alinéas, pardon, du genre gras-italique-souligné-relief,
> etc.), et les fantaisies que rien ne vient justifier (dues uniquement à
> l'ivresse de la puissance de traitement que donnent les traitement de
> textes et autres outils de présentation).
----
Entièrement d'accord, mais les exemples que vous donnez sont un peu
caricaturaux. Il me semble abusif de mettre dans le même sac les délires
du genre  « gras-italique-souligné-relief » et la volonté d'un auteur
d'articuler subtilement son texte. La distinction (théorique) entre
alinéa et paragraphe ressortit davantage à la ponctuation qu'à la pure
typographie. La force du blanc est sans aucun doute le bien du
typographe, non sa présence.
----
> Je constate aussi que leur ignorance (naturelle, c'est pas leur métier) du
> langage typographique est immense.
> Je préfère ne pas leur « laisser le choix », mais décider en dernier
> ressort (c'est pour cela qu'on me paye, d'ailleurs).
----
Permettez-moi d'être en désaccord avec cette façon de voir les choses...
si elle implique que le « langage typographique » correspond à un savoir
ET à un pouvoir aux contours strictement définis. On pourra y revenir...
Cordialement,
Jean-Pierre Lacroux
lacroux@xxxxxxxxx
http://users.skynet.be/sky37816/Lx.html
-------------------