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Message : Re: Du plomb au numerique

(Alain Hurtig) - Lundi 26 Mai 1997
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Subject:    Re: Du plomb au numerique
Date:    Mon, 26 May 1997 12:31:21 +0200
From:    Alain Hurtig <alain.hurtig@xxxxxx>

At 10:16 +0100 26/05/97, Jean-FranÁois Porchez wrote:
>Le Lewis Blackwell est pour moi un contre exemple du Dusong. C'est un
>livre a conseiller pour qui veut decouvrir la typo et son utilisation .
>
Je pense ça aussi. C'est un bon manuel de base sur l'histoire de la typo
contemporaine (et très illustré, ce qui ne gâte rien). Qu'il n'ait pas de
« point de vue », qu'il ne soit pas polémique, ne me gêne pas, puisque ce
n'est pas son but...


>> l'utilisation d'une classification qui nie la spécificité des linéales
>> (il y a des baroques seriffed et unseriffed ) et repose sur une vision
>> un rien étriquée de l'histoire de l'art...
>L'eternelle classification qui repose sur celle de Thibaudeau est elle
>etriquee.
>
Vox n'est-il pas plus utilisé (parce que plus complet, en particulier pour
les polices à empattements ? Mais Olivier Randier (bien silencieux ces
jours-ci... :-( ) faisait remarquer que les peintres en lettrage et les
calligraphes ont d'autres classifications que les typographes. Quelqu'un
aurait-il des informations là-dessus ?

>C'est celle que la majorite des gens utilise: il ne faut pas se fier
>uniquement sur les vetements (ou le style de ses terminaisons) que porte
>un caractere.
>
Ni même au nom des polices, puisqu'on trouve des Garamonds qui tirent vers
les réales (comme le Simoncini, avec ses O droits et non pas inclinés, et
ses empattements très plats) ou une police comme Aldus, qui évoque bien peu
la Renaissance et les humanes...

À ce propos : à une époque Adobe mettait dans son catalogue un petit laïus
avec chaque exemple de police, qui précisait le nom du dessinateur,
l'histoire de la police (quand il s'agissait de numérisation ou de
réinterprétation) et donnait quelques conseils d'utilisation.
Malheureusement, ils ont arrêter de faire ça depuis bien longtemps.

Alain Hurtig         alain.hurtig@xxxxxx
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« Quand on n'a plus rien à désirer, tout est à craindre ; c'est une
félicité malheureuse. La crainte commence où finit le désir. »
   Baltasar Gracian, L'homme de cour.