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Message : Re: o-e liés (Jacques Melot) - Lundi 01 Septembre 1997 |
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Subject: | Re: o-e liés |
Date: | Mon, 1 Sep 1997 18:25:37 GMT |
From: | Jacques Melot <melot@xxxxxx> |
Le 29/08/97, à 13:31 -0000, nous recevons de Cecile Souche : >Bonjour, > >Quelles seraient les recommandations typographiques pour écrire OEdipe >sur une page web... donc malheureusement sans O-E liés : >OEdipe >Oedipe ??? > >Je pencherais pour la première solution, mais ai-je raison ? Dans les vieux ouvrages on trouve les deux, ce qui ne veut pas dire qu'elles soient aussi souhaitable l'une que l'autre. La forme « OE » est logique. La forme « Oe » a pour elle une certaine cohérence compte tenu de la signification de l'emploi d'une capitale au début d'un mot après une ponctuation forte. Sauf erreur de ma part, cela n'arrive jamais et n'est « imposé » ici que du fait d'une limitation technique (une lettre non disponible, de même avec Æ rendu par Ae ou AE), d'où un caractère exceptionnel. Pendant que j'y pense, on a un problème semblable en islandais avec le thorn (þ, Þ) lorsqu'on l'utilise pour dans une langue étrangère et qu'on n'a pas accès au thorn ou que l'on ne veut pas en faire usage. Par exemple, le nom de divinité (et prénom) « Þór », n'est jamais rendu par « THor », mais par « Thor » (ou « Tor »). De même en ce qui concerne le « Å » danois, que je n'ai jamais vu translitéré en AA, mais toujours en Aa (sans oublier, d'ailleurs, que « å » a été introduit pour remplacer le « aa », écriture à laquelle on retourne lorsque l'on ne dispose pas du « å »). On me dira qu'il ne s'agit pas de digraphes soudés, mais de translitération véritable. Certes, mais ne peut-on soutenir que l'effet visuel doit le remporter sur la logique (solution « OE ») ? Après tout, lorsqu'on se soucie de l'effet visuel produit par le pavé imprimé (homogénéité du gris, etc.), il s'agit d'une démarche pour le moins indépendante du sens véhiculé par le texte tout autant que des lettres qui composent les mots. Il s'agit d'un cas embarrassant et, pour ma part, sans considérer que la solution « OE » est à proprement parler fautive, je pencherais plutôt pour l'autre. J'espère que ces quelques réflexions ne vous plongeront pas dans un abime de perplexité et feront avancer la question. Salutations amicales, Jacques Melot, Hammarstrand P. S. Veuillez excuser fautes d'orthographe et de frappe dans le texte ci-dessus : je crois que je ne m'en sortirais pas si je relis. Je vous envoie tout cela dans de mauvaises conditions, très fatigué. > >Cécile > >-- >Cécile Souche * ECP LMSS-Mat * 92295 CHÂTENAY MALABRY >souche@xxxxxxxxxxxxx * Gde Voie des Vignes * tel 01 41 13 11 85 >http://cybele.mssmat.ecp.fr/whoswho/perso/CSouche/CSouche.html >~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ >L'intimité parfois, naît d'un rien, d'une distraction, d'une erreur >partagée... Et parfois ce rien se résout en rien ; parfois, il >entraîne le tout. Paul Valéry, MON FAUST
- o-e liés, Cecile Souche (29/08/1997)
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