Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*

[Jacques Andre <Jacques.Andre@xxxxxxxx>]

Thierry Bouche wrote:
>
> 
> on revient souvent autour du thème suivant : faut-il que les
> « marqueurs » ou « balises » (fin/début de phrases, étiquettes, notes,
> bref tout le paratexte sauf la titraille) se coulent discrètement sans
> affecter le gris tout en respectant des conventions qui permettent à
> l'oeil exercé (cultivé ?) de les repérer aisément.

À mon avis, oui ! Mais je mets un bémol en ce qui concerne 
l'italique selon la nature des ouvrages et le rôle donné à cet
attribut. En effet, dans un roman ou dans un ouvrage technique en
lecture continue, effectivement l'italique remplit son rôle
d'emphase, etc. Mais lorsque l'on fait un ouvrage à lecture « directe »
(c'est-à-dire de elcture non continue), il faut accrocher l'oeil et
là le gras permet de rompre la grise monotonie classique.

C'est d'ailleurs curieux (ou plutôt ça ne l'est pas !) que les codes
typo (qui ignorent en général tout des ouvrages techniques) ne parlent
JAMAIS de l'emploi du gras !




> [le summum contemporain étant le lien souligné affiché en rouge gras italique et
> clignotant dans netscape...]

Tu as oublié les guillemets ...

Un moine belge a raconté dans une conférence sur la typo il y a déjà
une douzaine d'années que lorsque l'on lit dans les évangiles :
« En vérité en vérité je vous le dis, ... » ça voulait dire :
« ouvrez les guillemets, passez en gras italique, soulignez : ... ».
La redondance existait donc déjà en typographie orale ...
Or, le Web (et surtout les news et listes comme celle-ci) relèvent
plus de l'oral que de l'écrit !


-- 
Jacques André
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