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Message : La rupture et la continuité... (Paul Terray) - Lundi 05 Janvier 1998 |
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Subject: | La rupture et la continuité... |
Date: | Mon, 5 Jan 1998 11:43:34 +0100 |
From: | Paul Terray <pterray@xxxxxx> |
Le 5/01/98 à 11:30 +0100, vous avez écrit: >on revient souvent autour du thème suivant : faut-il que les >« marqueurs » ou « balises » (fin/début de phrases, étiquettes, notes, >bref tout le paratexte sauf la titraille) se coulent discrètement sans >affecter le gris tout en respectant des conventions qui permettent à >l'oeil exercé (cultivé ?) de les repérer aisément [comme majuscule en >début de phrase, petites caps pour les étiquettes et les noms ayant >fonction de balise, parangonnage pour les appels de notes] ou au >contraire, les contraintes de la vie moderne (mais alors, >lesquelles ?) imposent de rompre le contrat typographique tacite, au >profit d'une certaine obscénité de la structure, de l'emphase, >ressortissant en général plus à la tapisgraphie. [le summum >contemporain étant le lien souligné affiché en rouge gras italique et >clignotant dans netscape...] > >J'aimerais qu'on ait ce débat franchement. Qu'en dites-vous ? Ca m'intéresse, et je pense que le problème est loin d'être résolu. Cela dit, encore une fois, cela dépend (bien évidemment) du type de document. Plus le document sera technique, voir scientifique, plus le marquage devra ête clair, afin de permettre une lecture rapide, selective et efficace. Si le document est littéraire ou courant, alors il faut mieux favoriser une continuité et une lecture « au kilomètre » (1024 m ? :-) Bien entendu, il existe des cas litigieux. Par exemple, quel est le statut d'un livre de la Pleïade, qui cherche à gagner le plus de place possible, au point de ne pas passer à la ligne dans les dialogues, par exemple. On voit en fait vraiment deux types de lecture, qui correpondent à deux types de « navigation hypertexte », d'ailleurs : soit on lit pour trouver une information, auquel cas maximum de balisage est souhaitable, soit on lit de façon linéaire pour construire un sens au texte, auquel cas il faut éviter au maximum les ruptures. Mais il existe un grand nombre de publi qui sont à mi-chemin entre les deux, typiquement, le manuel d'utilisation. -- Paul Terray - Institut National de l'Audioviduel (INA) 4 avenue de l'Europe 94366 Bry sur Marne CEDEX - 01 49 83 20 93 pterray@xxxxxx paul.terray@xxxxxxxxxxxxxx
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, (continued)
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Olivier RANDIER (05/01/1998)
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Alain Hurtig (05/01/1998)
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Thierry Bouche (05/01/1998)
- La rupture et la continuité..., Paul Terray <=
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Jacques Andre (05/01/1998)
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Jacques Melot (05/01/1998)
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Paul Pichaureau (06/01/1998)
- Re: l'appel déchirant de la note de bas de page*, Olivier RANDIER (08/01/1998)
Re: La virgule et les espaces, Olivier RANDIER (05/01/1998)
- Re: La virgule et les espaces, Jacques Melot (05/01/1998)