Re: Ou, quand & quoi

["isabelle levy" <isabellelevy@xxxxxxx>]

Rebonjour, encore une petite précision à propos des machines dinausoresques:

>En l'occurence, je pense tout de meme qu'on pouvait étroitiser ou augmenter
le corps

On pouvait augmenter le corps, ça c'est simplement un problème de choix
d'objectifs. Les premières photocomposeuses disposaient de plusieurs
objectifs, correspondant à plusieurs forces de corps disponibles. Ces
objectifs étaient disposés sur une tourelle qui comme son nom l'indique
tournait pour placer le bon objectif en face du signe à flasher. Bonjour la
productivité. De plus, pas question de faire du 11,5 point. Les forces de
corps disponibles correspondaient aux besoins généraux du marché. 
Ensuite il y a eu des photocomposeuses qui disposaient de zoom, avec tous
les problèmes de netteté que l'on peut imaginer.

Bref tout ça pour dire qu'il n'était pas question d'étroitiser. 

>en jouant sur la position du disque ?

Les polices n'étaient pas toutes sur des disques. Certaines marques
(Compugraphic si ma mémoire n'est pas trop avachie) proposaient leurs
polices sur des bandes rectangulaires qui se calaient dans un chassis
métallique en forme de tambour.  
Matériellement, mécaniquement, optiquement, bref réellement il n'était pas
possible d'étroitiser ou de modifier en quoi que ce soit le dessin des
signes à reproduire. Tout ce qu'il était possible de faire quand les polices
étaient encore analogiques (sur des supports transparents) c'était de les 
"corriger" manuellement à l'encre de chine. Par exemple pour obtenir un
segment de filet vertical (pour faire des tableaux) on pouvait sacrifier une
police en bouchant le point du i bas de casse. On appelait alors cette
police sacrifiée dans une force de corps données (supérieure à
l'interlignage) pour obtenir un morceau de filet vertical. 

Bref je m'arrête j'ai l'impression de faire de l'archéologie.
isabelle lévy