Re: Balais, serpillieres, eponges, aspirateurs...

[Leraillez Benoit <Leraillez@xxxxxxxxxx>]

Le 31.08.98 11:57 Jean-Pierre Lacroux, lacroux@xxxxxxxxx, a écrit :

>Moi, j'irai plus loin (et je n'apprendrai rien à personne... ici...) :
>dès qu'un texte est plus ou moins mis en page, il ne faut JAMAIS
>employer de procédures automatiques ! Pour être précis : les procédures
>de recherche automatique sont bien entendu une bénédiction... mais
>CHAQUE remplacement doit être contrôlé visuellement et accepté (ou
>refusé...) manuellement.

Entièrement d'accord, et je vais pousser le bouchon un peu plus loin :

Il semble que si la PAO a apporté une nouvelle façon de travailler sur du 
texte le processus d'édition n'a pas profité (au contraire) de ce 
qu'offre l'informatique.

Je m'explique :

Du temps du plomb il y avait obligatoirement travail sur le fond et la 
forme au moment de la composition. En effet ce n'était qu'à partir d'une 
épreuve qu'on pouvait vérifier le fond car des erreurs pouvaient être 
apportées par l'intervention humaine qui consiste à prendre les 
caractères un par un dans les casses ou lors de la saisie du texte quand 
la compo s'est mécanisée.

Aujourd'hui le texte reçu n'est pas à ressaisir, dans la grande majorité 
des cas, il est reçu au format électronique pour être mis en page. La 
composition s'est déplacée en amont, voire très en amont (la rédaction, 
le journaliste, l'auteur). Au moment de la mise en page il ne devrait 
plus rester que des soucis d'esthétique, de forme. Or la modification au 
dernier moment est tellement facile que c'est encore et toujours à ce 
stade qu'on s'inquiète de l'orthographe (par exemple).

Le remplacement de lettres par des ligatures devrait donc pouvoir se 
faire automatiquement avant d'importer le texte dans la mise en page. Le 
concept de supprimer les espaces doubles dans Xpress démontre bien qu'on 
travaille un peu n'importe comment.

Évidemment quand on est soi-même auteur, compositeur et metteur en... 
page c'est compréhensible de vouloir commencer par la fin, c'est à dire 
écrire directement dans XPress ou autre.



Benoît Leraillez

Qui travaille dans une agence de publicité (et qui rit bien quand il lit 
certaines de vos remarques acerbes, et souvent justifiée, sur la 
profession).