Re: Ponctuation et guillements

[Philippe JALLON <panafmed@xxxxxxxxxxx>]

>Ai-je bien compris ton problème ? Ça donnerait :
>   Louis XIV a écrit : « L'État, c'est moi. »
>   Louis XIV a écrit : « L'État, c'est moi » (_Libération_, 2 mai 1713).
>   Louis XIV a écrit : « L'État, c'est moua (_sic_). »

Oui pour les deux premiers exemples. Le troisième auquel je pensais serait
plutôt :
Louis XIV a écrit : « L'État, c'est moi » (_Libération_, 2 mai 1713.)

>Mais nous éviterons :
>   Louis XIV a écrit : « L'État, c'est moi. » (_Libération_, 2 mai
>1713).
>   Louis XIV a écrit : « L'État, c'est moi. » (_Libération_, 2 mai
>1713.)
>
>Certes, quand le Roi-Soleil l'a écrit, il y avait un point final, mais
>on s'en fiche, la preuve :
>   « L'État, c'est moi », a écrit Louis XIV.
>
>et non, bien sûr :
>   « L'État, c'est moi. », a écrit Louis XIV.

Simplification abusive. La plupart des citations du bouquin sont de ce type :

Blablabla. Denis Papin a dit : « Phrase1. Phrase2. Phrase3. » (Rondinet,
_Lettre ouverte aux trains qui passent et aux vaches qui les regardent_,
1999, p. 88.) Blablabla...

Dans le bouquin, la plupart des citations correspondent, de toute évidence,
à des phrases _entières_. L'option inverse, qui consisterait à virer
systématiquement le point final de la citation (du moins quand celle-ci est
suivie d'une référence entre parenthèses), me semble aussi condamnable d'un
point de vue graphique (« déséquilibre » visuel ?) que d'un point de vue
journalistique. D'où ma perplexité...

>____________________
>« Ponctuation et **guillements** » : pauvre guillemot, il en a des
>soucis avec son orthographe :-))))

Je suis le premier à faire cette même coquille... et je ne suis pas le
seul, si j'en juge d'après les textes d'autrui que j'ai eu l'occasion de
corriger.


Philippe JALLON	panafmed@xxxxxxxxxxx
Directeur de la publication / Chief Editor    Médias interAfrique
Phone +33 1 45 47 10 41
Fax +33 1 45 47 18 73